Lyon défiera le PSG au Parc dimanche à l’occasion de la 6e journée de Ligue 1. Jean-Michel Aulas a lancé le match.
Le Jean-Michel Aulas ayant taclé tout l’été, se trouva fort inquiet à mesure que l’heure du match avançait. Sans doute la craindre de prendre une raclée, de ne point pouvoir rivaliser. Dimanche soir en clôture de la 6e journée de Ligue 1, le Paris Saint-Germain accueillera l’Olympique Lyonnais au Parc des Princes.
Pas un match de présidents
« Aulas ? Franchement, ce qu’il dit ou ne dit pas… Honnêtement, je ne l’écoute pas », a récemment affirmé Nasser Al-Khelaifi. La poignée de main entre les deux présidents devrait néanmoins être ferme et l’accueil réservé au Lyonnais glacial. Ce dernier a tenté de désamorcer la guéguerre qu’il a initiée en taclant la politique de recrutement du PSG.
« Ce ne sera pas un match de présidents », affirme-t-il dans les colonnes du Progrès. « Cela donne du sel aux médias, voilà. J’ai fait mon travail en tant que dirigeant d’un club qui investit beaucoup pour mettre en place un écosystème. J’ai réagi à des choses qui me paraissent incompatibles. Mais, j’ai toujours dit que j’admirais ce que faisait le PSG avec d’autres moyens », a-t-il nuancé.
Aulas craint un PSG très remonté
« Ils ne sont évidemment pas compatibles avec ceux de la totalité des autres clubs français et on voit que je ne suis pas le seul à râler. Les autres clubs européens, qui ne peuvent recourir à des financements d’Etat, se manifestent également. Ceci étant, j’aurai beaucoup de plaisir à aller au Parc dimanche avec la crainte de voir une équipe très remontée, mais avec la conscience tranquille », a-t-il poursuivi.
« Je ne suis ni jaloux et je n’ai pas la volonté de rabaisser le PSG. J’ai toujours dit que c’était le PSG de Michel Denisot qui m’avait donné envie d’être un président moderne et un président qui gagne et dure », a conclu Jean-Michel Aulas.