Après avoir beaucoup dépensé cet été, le PSG souhaite désormais obtenir un retour sur investissements grâce aux sponsors et aux droits TV.
L’argent est le nerf de la guerre, le dernier mercato en a été une nouvelle illustration, en particulier du côté du PSG qui a misé plus de 400 millions d’euros pour s’attacher les services de Neymar et Kylian Mbappé. Désormais, les Parisiens doivent s’évertuer à développer leurs recettes afin d’absorber ces investissements massifs et s’éviter les foudres de l’UEFA et son Fair-play financier.
Nike et Fly Emirates vont devoir passer à la caisse
Pour y parvenir, Nasser Al-Khelaifi souhaite en premier lieu revaloriser les contrats de sponsoring. A commencer par celui avec Nike qui rapporte actuellement 25 millions d’euros par an au club de la capitale. Selon Paris United, les deux parties pourraient s’entendre autour de 60 millions d’euros par an sur dix ans, soit une rentrée de 35 millions d’euros annuels supplémentaires.
Les arrivées du Brésilien et du Français – déjà sponsorisés par la marque américaine – permettront sûrement d’y parvenir, en raison notamment de l’explosion de la vente de maillots qui rapporte au PSG, mais aussi et surtout à Nike. Le sponsor maillot principal (Fly Emirates) devrait également être invité à revoir son enveloppe à la hausse. Là aussi, la direction parisienne demanderait 60 millions d’euros par an mais la compagnie aérienne ne souhaiterait pas monter aussi haut. Une concurrence pourrait alors s’installer afin de faire grimper les enchères, avec par exemple l’entrée dans la partie de Qatar Airways.
Une manne attendue pour le PSG grâce aux droits TV de la Ligue 1
Par ailleurs, le PSG table sur la prochaine distribution des droits TV de la Ligue 1. Comme nous vous l’indiquions la semaine passée, la concurrence accrue sur ce secteur (beIN Sports, Canal+, SFR Sport…) ainsi que l’arrivée en Ligue 1 de Neymar en particulier, devraient permettre de tirer les négociations vers le haut. Alors qu’il a perçu 57,8 millions d’euros à ce titre pour la saison 2016-2017, le PSG pourrait alors voir sa rétribution plus que doubler dans les prochaines années.