Alors que l’Angleterre annonce la reprise des compétitions en juin, des cas détectés de coronavirus inquiètent au Portugal.
En prenant les devants, le président de la République Emmanuel Macron espérait sans doute que ses voisins européens suivraient sa voie. Mais c’est bien l’inverse qui est en train de se produire. Alors que la France a choisi de mettre un terme à la saison des sports collectifs professionnels, football en tête, la tendance est inverse au-delà de nos frontières. Tandis que l’Allemagne redémarrera la Bundesliga dès le week-end à venir, deux autres grands championnats vont également reprendre.
En Angleterre, Johnson déconfine le football en juin
Il s’agit de ceux d’Angleterre et du Portugal, deux pays qui ont été frappés très différemment par le coronavirus, les Anglais ayant subi la vague de plein fouet tandis que les Portugais ayant été relativement épargnés. Lundi, le premier ministre britannique Boris Johnson a annoncé que les sports professionnels pourront reprendre à partir du 1er juin. Soit dans un peu moins de trois semaines.
La Premier League pourrait quant à elle être relancée le 12 juin. Pour ce faire, le projet « Restart » proposé par les instances doit encore être ratifié par au moins 14 des 20 clubs du championnat. La reprise de la compétition se fera évidemment à huis-clos, une mesure qui pourrait être maintenue jusqu’à la fin de l’année civile si l’épidémie perdure.
Au Portugal, des cas de covid-19 inquiètent
Au Portugal, les joueurs ont repris le chemin de l’entraînement depuis une semaine et la compétition pourrait redémarrer à la fin du mois. Mais le débat est relancé depuis qu’au moins huit cas de coronavirus ont été détectés ces dernières heures dans quatre clubs : Benfica, Guimaraes, Moreirense et Famalicao. La presse est divisée sur la question de la reprise et les joueurs commencent à se poser des questions.
« Ce n’est pas le moment d’être alarmiste. Nous sommes en période de déconfinement et il faut s’attendre à avoir des cas positifs dans la société et dans le football en particulier », a tenté d’apaiser le président du syndicat des footballeurs portugais, Joaquim Evangelista.