Lors de la finale de l’Euro 2016, Cristiano Ronaldo a prouvé qu’il était bien plus qu’un joueur individualiste. L’attaquant portugais se destine-t-il à embrasser une carrière d’entraîneur une fois les crampons raccrochés ?
Cristiano Ronaldo est souvent taxé d’excès d’individualisme, de nombrilisme, d’avoir un ego surdimensionné. Et pourtant… La star du Real Madrid a récemment proposé une autre facette de sa personnalité qui n’a pas manqué d’étonner les observateurs. Lors de la finale de l’Euro 2016 remportée face à la France (1-0) durant laquelle il est rapidement sorti sur blessure, l’attaquant portugais s’est mué en un coéquipier hors-pair, en un leader de groupe, presque en un entraîneur capable de galvaniser son équipe par le verbe et l’attitude.
Ronaldo, un vrai chef de bande
Son coéquipier en club et en sélection, Pepe, explique que CR7 n’avait pas attendu cette fameuse finale pour jouer ce rôle à la perfection. « J’ai vu Cristiano Ronaldo très bien recevoir les nouveaux joueurs qui sont arrivés. Il a traité tout le monde de la même façon. Ceux qui avaient de la bouteille et ceux qui n’en avaient pas, et il a aidé à créer une ambiance familiale. Avec moi, il a continué à me traiter comme il m’a toujours traité quand on a partagé un vestiaire ensemble », a-t-il confié au média portugais Expresso.
Pourquoi pas Ronaldo entraîneur ?
A l’image de Zinedine Zidane quand il n’était encore que l’adjoint de Carlo Ancelotti sur le banc du Real Madrid, Cristiano Ronaldo n’a pas hésité à prendre le relais du sélectionneur Fernando Santos sur le bord du terrain lors de la finale de l’Euro, en distillant quelques conseils avant le début de la prolongation, en glissant quelques mots à l’oreille du buteur Eder lors de son entrée en jeu, en poussant Raphaël Guerreiro à revenir sur le terrain avant que l’arbitre ne l’y autorise…
Au point de se demander si comme Zinedine Zidane, le triple Ballon d’Or (et probablement bientôt quadruple) n’aurait pas déjà une reconversion toute trouvée. Au vu de son aura, de son expérience et de son influence auprès de ses coéquipiers, pourquoi ne pas l’envisager enfiler le costume d’entraîneur une fois ses crampons raccrochés ?