A l’heure d’affronter Liverpool en finale de Ligue des Champions, Hugo Lloris s’est exprimé sur son président Daniel Levy.
Moins d’un an après le titre de champion du monde, Hugo Lloris a l’occasion d’accrocher la Ligue des Champions à son palmarès. Pour ce faire, Tottenham devra battre Liverpool ce samedi soir au Wanda Metropolitano de Madrid. Pour y parvenir, le capitaine des Spurs mise avant tout sur le collectif, qui avait notamment permis d’aller arracher la qualification à Amsterdam au tour précédent.
Lloris – « on est prêts »
« Le plus beau, dans toute cette aventure, cette saison, aura été notre solidarité, tout ce que l’on a fait ensemble, et qu’on a ressenti à Amsterdam, après notre qualification pour la finale. Dans cette finale, ce qui va compter, ce sera d’avoir la bonne énergie, d’avoir envie de gagner ensemble, de faire tous les efforts, pour qu’elle bascule pour nous. Cela fait trois semaines qu’on prépare cette finale, et on est prêts », a-t-il averti. Le Français s’est également exprimé sur son président, le discret Daniel Levy, réputé intraitable en affaires.
Lloris compare Lévy et Aulas
« Chez Daniel Levy, c’est vrai, le côté business est plus visible que le côté humain. Il ne montre rien. Mais à Amsterdam, après la qualification contre l’Ajax, on l’a fait sauter et danser dans le vestiaire. Alors je me suis dit qu’il y a sûrement un peu de timidité », a-t-il confié à L’Equipe. « Je parle avec lui quatre ou cinq fois par an, et il envoie des messages parfois. Mais ce n’est pas ‘Loulou’ Nicollin, ni Maurice Cohen, mon ancien président à Nice, et encore moins Jean-Michel Aulas, pour qui j’ai beaucoup d’admiration et qui faisait que la vie à l’OL était très agréable. Dans nos rapports avec le président, à Tottenham, il n’y a pas de paternalisme », a-t-il ajouté.