Vadim Vasilyev a maintenu ses accusations contre l’arbitrage pro-lyonnais. Le président rennais René Ruello lui donne raison.
Pour une fois, Jean-Michel Aulas n’avait rien demandé à personne, il savourait simplement comme un premier cadeau de Noël la belle victoire acquise logiquement à Louis II face à Monaco (1-3)… Mais Vadim Vasilyev a choisi de relancer la polémique sur les avantages arbitraux dont bénéficierait l’Olympique Lyonnais depuis des années. Sur le match de dimanche, rien de flagrant.
Vasilyev persiste et signe
Mais le vice-président de l’ASM a insisté ce mardi. « J’assume 100% de ce que j’ai dit. J’étais sous le coup de l’émotion et peut-être que la forme… Mais sur le fond, je maintiens », a-t-il insisté dans les colonnes de L’Equipe, avant de répondre aux demandes d’excuses de Jean-Michel Aulas.
« M’excuser de quoi ? Je ne vois pas pourquoi je m’excuserais. Il faut de la lumière autour de ça. Plus on parlera du contexte qui règne autour des matchs de Lyon, plus on aura de chance d’en finir. L’objectif, c’est de hausser le niveau de l’arbitrage en général. Depuis trois ans, j’en entends parler régulièrement dans les coulisses. Je suis le premier à en parler comme ça, ouvertement, c’est tout », a-t-il martelé.
Ruello confirme l’impression
Qu’en pensent les autres clubs ? Vadim Vasilyev a trouvé un soutien en la personne du président du Stade Rennais, René Ruello. « C’est tellement compliqué et difficile d’arbitrer qu’il est possible qu’ils aient ce réflexe inconscient de protection vis-à-vis des Lyonnais. La question peut être posée. Sur l’ensemble des présidents, on est plutôt sur la même ligne en ce qui concerne la pression qui peut être faite sur les arbitres », a-t-il répondu au micro de RMC.
« Je le répète, ce n’est pas une pression directe, Aulas, ne va pas voir l’arbitre directement. Vadim n’a pas tort de le dénoncer. Entre nous, c’est un sujet qui vient dans la conversation comme d’autres sujets. On dit en rigolant qu’on aura l’arbitrage contre nous quand on va à Lyon, mais on n’en fait pas un sujet particulier. Quand il y en a un qui ouvre le débat, on est d’accord. D’ailleurs, on ne peut pas ne pas être d’accord, ce sont des faits », a-t-il jugé. JMA ne manquera pas de réagir à cette attaque.