Entre sa blessure et ses prétentions salariales, l’attaquant d’Arsenal Alexis Sanchez donne des sueurs froides à son entraîneur Arsène Wenger.
Alexis Sanchez donne du grain à moudre à Arsène Wenger, à double titre. En raison de sa situation contractuelle mais aussi de son état de santé. « Leur staff essaye de le remettre sur pieds. J’espère qu’ils ne prendront pas la décision suicidaire de le faire jouer car il pourrait ensuite être absent trois mois », avait craint l’Alsacien ce week-end.
Sanchez devrait affronter l’Uruguay malgré sa blessure
Son appel n’a visiblement pas été entendu. Victime d’une lésion à un mollet qui devait le rendre indisponible durant six semaines, l’attaquant chilien a finalement repris le chemin de l’entraînement ce lundi avec sa sélection. Il est donc probable que le Gunner participe également au match face à l’Uruguay dans la nuit de mardi à mercredi, comptant pour les éliminatoires de la Coupe du monde 2018.
Sanchez prêt à prolonger, sous conditions
S’il espère le récupérer en un seul morceau à son retour à Londres, à moins d’une semaine du choc face au PSG en Ligue des Champions, Arsène Wenger devra également s’entretenir avec lui prochainement au sujet de son avenir. Lié jusqu’en juin 2018, l’ancien Barcelonais a déjà débuté des discussions en vue d’une prolongation. Si l’idée ne l’effraierait pas, ses prétentions salariales constitueraient en revanche un point de blocage.
Selon le Daily Mirror et Sport, Alexis Sanchez (qui perçoit actuellement 150 000 euros par semaine) souhaiterait obtenir une augmentation à hauteur de 200 000 euros net hebdomadaires, ainsi qu’une clause de départ lui permettant de quitter Arsenal en cas d’offre intéressante d’un autre club. De quoi donner des sueurs froides au manager des Gunners car en cas de désaccord, un transfert sera quasi inévitable à l’issue de la saison, à un an du terme de son bail.