En cette trêve internationale, le manager d’Arsenal, Arsène Wenger craint pour la santé de ses joueurs, au premier rang desquels Laurent Koscielny et Alexis Sanchez.
C’est l’éternelle guéguerre entre sélectionneurs des équipes nationales et entraîneurs de clubs. Ces derniers rechignent toujours à laisser partir leurs joueurs, craignant une blessure ou un supplément de fatigue. Les internationaux étant payés par leur club et non leur sélection, il peu paraître normal que l’employeur ait son mot à dire. Mais l’intérêt supérieur de la nation prévaut, il est difficile de le contourner.
D’autant plus que le statut d’international offre à tout joueur une exposition et une notoriété accrues, ainsi qu’une plus-value marchande dont profitent les clubs. Un cercle vertueux qui n’empêche pourtant pas les entraîneurs de râler, ou tout du moins d’inviter les sélectionneurs à prendre soin de leurs poulains.
Wenger invite Deschamps à laisser Koscielny au repos
Ainsi, Arsène Wenger serait ravi d’apprendre que Laurent Koscielny sera ménagé face à la Côte d’Ivoire mardi en amical (sachant qu’il ne s’agit pas d’un match important), après avoir disputé les 90 minutes de la rencontre face à la Suède (2-1), vendredi soir au Stade de France, comptant pour les éliminatoires de la Coupe du monde 2018.
« Quand c’est en compétition, je n’interviens jamais. Je comprends qu’il joue contre la Suède. Mais j’aurais du mal à comprendre qu’il joue le match entier contre la Côte d’Ivoire, alors que nous affrontons Manchester United (en championnat) et le PSG (en Ligue des Champions) derrière », a averti le manager d’Arsenal sur l’antenne de beIN Sports. Arsène Wenger défend ses intérêts.
Wenger très inquiet pour Sanchez
Cela peut se comprendre. L’Alsacien vient déjà de perdre son latéral droit Hector Bellerin blessé à une cheville avec l’équipe d’Espagne Espoirs et craint pour la santé de son buteur Alexis Sanchez. Touché au mollet, le Chilien était annoncé indisponible pour les six prochaines semaines, mais… « Leur staff essaye de le remettre sur pieds. J’espère qu’ils ne prendront pas la décision suicidaire de le faire jouer (mercredi contre l’Uruguay) car il pourrait ensuite être absent trois mois », s’est-il inquiété.