Le manager français d’Arsenal, Arsène Wenger, a reconnu pour la première fois qu’il avait très peur à l’idée de prendre sa retraite.
Alors que certains de ses détracteurs réclamaient sa tête à l’issue de la saison passée, Arsène Wenger était reparti pour un tour à Arsenal. A 68 ans, le coach tricolore des Gunners n’avait pas pu se résoudre à l’idée de mettre un terme à sa carrière de coach cette année. « J’ai commencé ce travail à l’âge de 33 ans. J’ai donc passé 35 ans sans m’arrêter. C’est 35 ans de concentration totale et de dévouement à une vie dédiée au football. »
« J’aime ça parce que c’est un travail où je pense que vous pouvez avoir une influence très positive sur la vie des gens, les résultats, les dimensions d’un club de football, les valeurs… », a-t-il déclaré par le biais de Sky Sports. Du coup, Arsène Wenger n’a pas pris sa retraite pour continuer de « porter ces valeurs à travers ce club » qui est, selon lui, « respecté partout dans le monde ».
Wenger a la frousse
Après avoir mis en avant ces arguments, « AW » a fini par avouer qu’il avait aussi très peur de prendre sa retraite. « Oui, parce que chaque fin est un saut dans l’inconnu. Bien sûr que cela peut être un peu effrayant. Même si ça l’est, je n’ai pas trop peur », a-t-il nuancé. Le manager d’Arsenal a envie de s’accrocher à son poste « tant » qu’il sera en mesure de faire des bonnes choses sur le banc avec de « la motivation ».
Au final, Arsène Wenger n’a donc « aucun doute » sur le fait qu’il a encore de l’énergie pour guider les Gunners le plus haut possible. « Après, le jour (de sa retraite, ndlr) viendra rapidement ou peut-être pas. Mais je suis complètement concentré et engagé. » On l’a compris, « AW » veut rester actif le plus longtemps possible à Arsenal où il officie depuis 1996.