Jean-Michel Aulas a une nouvelle fois accusé le PSG de concurrence déloyale, après l’annonce officielle du départ de Laurent Blanc qui aura coûté très cher au club de la capitale.
Pendant deux ans, Jean-Michel Aulas avait fait de Vincent Labrune sa cible privilégiée. A l’époque, l’OM était le concurrent direct de l’Olympique Lyonnais pour une place (si importante) sur le podium de la Ligue 1. Mais désormais, le club marseillais est rentré dans le rang. Comme Monaco est également passé derrière les Rhodaniens dans la hiérarchie du championnat de France, le président de l’OL vise maintenant la seule équipe qui le sépare du sommet : le PSG.
Jean-Michel Aulas ne cesse de lancer des fléchettes dans le matricule des champions de France et de son président Nasser Al-Khelaifi. Dernière en date, il a profité de l’officialisation du départ de Laurent Blanc pour lancer une nouvelle salve à propos de la capacité des Parisiens à dépenser leur argent sans compter.
Le PSG, un concurrent déloyal pour Aulas
« C’est une bonne nouvelle d’avoir un entraîneur qui a gagné trois fois la Ligue Europa », a-t-il d’abord admis, à propos de la nomination d’Unai Emery, triple vainqueur en titre de la compétition européenne avec le FC Séville. « Il faut aussi se rappeler qu’il y a moins de trois mois l’entraîneur qui a été licencié à coût de dizaines de millions d’euros avait été prolongé », a-t-il embrayé. Laurent Blanc serait en effet parti avec un chèque d’indemnités de 22 millions d’euros, un montant que l’intéressé et son agent Jean-Pierre Bernès ont réfuté.
« Ce n’est pas une prime au meilleur gestionnaire, mais une prime à l’argent tout simplement. (…) Ce qui me fait réfléchir, c’est la capacité du PSG à changer d’entraîneur à des coûts absolument colossaux. Etre capable de dépenser le chiffre d’affaires moyen des clubs de D1 pour se séparer d’un entraîneur qui a tout gagné, ça démontre la volonté d’aboutir à n’importe quel prix », a-t-il jugé.
JMA n’est jamais le dernier pour exagérer, puisque le chiffre d’affaires moyen des clubs de L1 est nettement supérieur aux coûts de licenciement de Laurent Blanc. Mais qu’importe les détails, son message est clair : le président de l’Olympique Lyonnais se plaint une nouvelle fois à qui voudra l’entendre, de la concurrence déloyale qui existe entre le PSG alimenté par un actionnaire milliardaire capable de dépenser sans compter, et le reste des clubs français, dont le sien est aujourd’hui le meilleur.