Les Bleus défient l’Italie ce jeudi soir à Bari, où l’OM a vécu une cruelle désillusion en 1991. Bruno Germain se souvient.
Pour son match de rentrée, le premier depuis sa défaite en finale de l’Euro 2016 face au Portugal (1-0 ap), l’équipe de France affronte l’Italie ce jeudi soir (21h) en amical. A Bari… Une ville tristement célèbre pour le football français, et l’Olympique de Marseille en particulier, qui y a vécu une désillusion terrible, sans doute la plus cruelle de son histoire. Nous sommes alors en 1991.
Les troupes du président Bernard Tapie s’avancent pour ce qu’ils espèrent être un triomphe et une première pour le football français : remporter enfin la Coupe des Clubs Champions (devenue aujourd’hui Ligue des Champions). A l’époque, jamais un club de Ligue 1 n’avait réussi à graver son nom sur le plus prestigieux des trophées européens. L’attente était donc énorme dans l’Hexagone et l’OM favori, face à l’Etoile Rouge de Belgrade.
Germain et l’OM ont pris un coup énorme sur la tête
Malheureusement pour eux, les coéquipiers de Bruno Germain furent battus au bout du suspense, lors de la séance des tirs au but (0-0 ap, 5 tab 3). Une cruelle désillusion dont se souvient l’ancien milieu de terrain défensif marseillais. « Nous faisions partie des quatre meilleures équipes européennes. L’année précédente, nous avions perdu en demi-finale » contre le Benfica, avec la fameuse main de Vata, se souvient-il dans les colonnes de La Provence.
« En quart de finale, nous avions éliminé le Milan AC (triple tenant du titre à l’époque). Nous nous devions de gagner. Malheureusement, ça a été dur à avaler. Après le match, nous avions tout annulé. Le repas, la soirée… Nous avons reçu un coup énorme sur la tête », regrette encore Bruno Germain vingt-cinq ans après. L’OM sèchera finalement ses larmes deux ans plus tard en remportant la Ligue des Champions (victoire 1-0 contre l’AC Milan en finale), pour ce qui reste encore aujourd’hui l’unique victoire d’un club français dans cette compétition.