Durant les années 90, Gabriel Batistuta a clairement été l’un des attaquants les plus en vue sur la planète football. Aujourd’hui, l’Argentin âgé de 47 ans a un regret lié à deux autres légendes vivantes du foot argentin.
« Batigol » a toujours une cote d’enfer au Stade Artemio Franchi. A vrai dire, c’est tout à fait normal ! Entre 1991 et 2000, le goleador argentin, aux cheveux longs, a marqué pas moins de 207 buts en l’espace de 332 matches pour le compte de la Fiorentina et donc fait souvent chavirer les tifosi. Après des passages à l’AS Rome, l’Inter Milan et Al-Arabi, Gabriel Batistuta avait décidé de dire stop comme on dit. Beaucoup moins efficace qu’auparavant et surtout perturbé par des problèmes récurrents au niveau des chevilles, « Batigol » n’était plus que l’ombre de lui-même à ce stade de sa carrière malgré sa grinta légendaire.
Aujourd’hui, l’homme âgé de 47 ans continue de suivre ce qui se passe sur les terrains. Gabriel Batistuta a parfaitement conscience que son record de nombre de buts inscrits pour le compte de l’équipe nationale d’Argentine, autrement dit 56 réalisations en 78 sélections, ne tient plus qu’à un fil. En effet, Lionel Messi (FC Barcelone) a atteint la barre des 50 buts et il ne tardera sans doute plus à le détrôner. « Batigol » n’a pas l’air d’être trop déçu par cette perspective et il l’a fait savoir via TyC Sports. « J’aurai la consolation du fait de l’avoir perdu contre quelqu’un d’une autre planète. J’aimerai jouer avec Messi comme j’aurais été ravi d’évoluer plus longtemps avec Diego (Maradona). »
« Batigol » ne retrouvera pas sa Viola
Pour lui, « La Pulga » et « El Pibe de Oro » sont vraiment deux des meilleurs footballeurs argentins de l’histoire. A la question de savoir s’il pourrait prochainement revenir sur la scène footballistique, « Batigol » a répondu avec prudence. En clair, il aimerait bien réaliser « un projet sérieux et difficile » mais certainement pas, en tout cas pour le moment, à la Fiorentina où il est une idole. Avec la Viola, Gabriel Batistuta risquerait fortement d’écorner son image en cas de fiasco cuisant au poste d’entraîneur principal.