Maintenant que les championnats ont repris, ne parlez plus de la trêve international à Jamie Carragher. Il risque de s’agacer…
Vous êtes-vous régalés en regardant les matchs de qualification pour la Coupe du monde 2018 durant la dernière trêve internationale ? L’ancien international anglais Jamie Carragher se réjouit pour sa part que les championnats aient repris leurs droits, lui permettant de sortir de son ennui.
Carragher a cru mourir d’ennui
« Dieu merci, ces deux semaines sont terminées. Dieu merci, nous sommes de retour à la normalité et nous pouvons recommencer à nous enthousiasmer. La dernière quinzaine a été terrible. Pas d’excitation, pas de matchs mémorables dont on a envie de parler ni de buts remarquables à voir. Une fois de plus, la trêve internationale a uniquement été mémorable pour son ennui. Quelque chose doit changer », a-t-il écrit dans sa chronique pour le Daily Mail.
Quel est le niveau réel des sélections actuellement ?
L’ancien défenseur de Liverpool considère que le niveau des meilleures sélections n’est pas à la hauteur de celui des meilleurs clubs. « Quand vous voyez Eder, qui ne jouait même pas à Swansea, qui marque le but vainqueur à l’Euro 2016, vous vous dites que quelque chose va mal. Je ne veux pas être irrespectueux, mais regardez Graziano Pellè, qui est l’attaquant de pointe de l’Italie ou encore Moussa Sissoko, qui a été relégué avec Newcastle et qui est un joueur clé de la France, et vous comprendrez ce que je veux dire », a-t-il taillé.
Difficile de lui donner tort, le niveau global des sélections semble en effet être en recul si on le compare à celui observé il y a ne serait-ce que dix ans. Qui peut prétendre que la France d’aujourd’hui est meilleure que celle de Zinedine Zidane finaliste du Mondial 2006 ? L’Italie, les Pays-Bas, l’Espagne, le Brésil… et même le Portugal malgré sa victoire à l’Euro, affichent également des visages moins convaincants aujourd’hui que par le passé. Finalement, il n’y a peut-être que l’équipe nationale d’Angleterre qui s’est montrée stable sur ces dix dernières années… dans la médiocrité.