Très irritable mercredi soir en conférence de presse, Marcelo Bielsa a affirmé qu’il ne quittera pas Lille et est revenu sur son départ de l’OM.
«Je ne démissionnerai, je ne renoncerai pour aucune raison. La seule possibilité pour que je cesse de travailler ici, c’est que je sois démis de mes fonctions. Et ça, ça ne dépend pas de moi. Il n’y absolument aucune possibilité que je renonce à mon poste. Affirmer cela, c’est un acte d’imprudence. J’ai une conviction tellement forte sur ce projet. Je ne m’en irai pas d’ici même si nous devons lutter pour le maintien tout le Championnat », a assuré Marcelo Bielsa mercredi soir en conférence de presse.
El Loco ne refera donc pas le coup de l’OM, en quittant ses fonctions prématurément (il avait lâché son siège en 2015 après la 1ère journée de championnat). Rien à voir, a répliqué l’Argentin passablement agacé, qui a expliqué que son départ de Marseille était lié non pas au niveau de l’équipe ou aux résultats, mais à une décision prise par la direction de l’époque.
Bielsa revient sur son départ brutal de l’OM
« J’ai démissionné de l’Olympique de Marseille parce que trois jours avant le début du championnat, Igor Levin (l’avocat de Margarita Louis-Dreyfus) et Philippe Perez (le directeur général de l’OM de l’époque) sont venus me voir et m’ont annoncé que mes adjoints auraient une baisse de salaire de 10% sans discussion possible. J’ai posé cette question : « vous êtes sur de ce que vous faites? Vous représentez le président et la propriétaire? » Ils m’ont répondu: « Oui ». J’ai dit très bien et je suis parti. », a-t-il raconté.
« C’est arrivé deux jours avant le match et j’ai démissionné. Et j’ai mis ça par écrit », a-t-il ajouté, avant de préciser qu’il avait mis un point d’honneur à ne pas rejoindre la sélection du Mexique où il était pressenti, pour ne pas être accusé d’avoir quitté Marseille brusquement pour répondre à cette sollicitation juteuse. Mercredi soir, Marcelo Bielsa n’était pas d’humeur à plaisanter et l’a bien fait comprendre aux journalistes à qui il n’a cessé de voler dans les plumes. De bonne guerre…