L’OM souhaitait recruter un avant-centre en janvier, mais a échoué dans son ambition. Rudi Garcia se retrouve bien démuni désormais.
Touché face à Nantes dimanche dernier, Bafetimbi Gomis sera indisponible pendant quatre à six semaines. Un énorme coup dur pour l’OM et Rudi Garcia qui va devoir bricoler en son absence. Face à Rennes ce samedi (17h) pour le compte de la 26e journée, l’entraîneur marseillais hésite entre titulariser Rémy Cabella ou Clinton Njie à sa place, deux joueurs qui n’ont rien d’avants-centres. Ca fait flipper, mais pas le choix…
Se pose tout de même la question de savoir pourquoi les Olympiens n’ont pas recruté à ce poste cet hiver. Réponse apportée par L’Equipe ce samedi : parce qu’ils n’ont pas réussi à trouver leur bonheur, ou à se mettre d’accord. Il est intéressant de constater que le PSG a le même problème depuis l’été dernier et se retrouverait aussi dans la purée si Edinson Cavani venait à se blesser.
Gradel snobé par Zubizarreta, Garcia a mis un stop pour Pépé
Rudi Garcia et Andoni Zubizarreta se sont pourtant démenés le mois dernier pour trouver un attaquant de pointe. Des profils très différents ont été ciblés. Quatre joueurs ont notamment été débattus par l’entraîneur et le directeur sportif. Mais deux ont finalement été repoussés. Il s’agit de Max-Alain Gradel, approché mais pour qui Andoni Zubizareta a choisi de ne pas donner suite. Et de Nicolas Pépé, pour qui Rudi Garcia aurait stoppé les discussions en raison des exigences jugées trop élevées (10 M€) d’Angers.
L’OM a tenté Gabbiadini et Defrel
Les deux autres n’ont pas débarqué sur le Vieux Port parce que les négociations avec leur club ne sont pas allées au bout. Il s’agit de Manolo Gabbiadini, pour qui l’OM espérait un prêt tandis que Naples demandait un transfert définitif. L’attaquant de 25 ans est aujourd’hui à Southampton qui a déboursé 17 millions d’euros. Et du Français Grégoire Defrel, dont la quête a été abandonnée car jugée trop chère. D’autres joueurs avaient probablement été ciblés le mois dernier. Rudi Garcia s’en mord sûrement les doigts aujourd’hui.