La fin du mercato estival a été intense pour le directeur sportif de l’OM. Gunter Jacob est soulagé que cette période soit terminée. En dépit de cela, il croit que le jeu va redémarrer pour Lassana Diarra.
Dans chaque club de Ligue 1, les dirigeants ont dû gérer un ou plusieurs dossiers chauds avant le coup de sifflet final du mercato. Le directeur sportif de l’OM, Gunter Jacob, n’a pas échappé à la règle. Dans les colonnes du journal L’Equipe, l’homme d’affaires est revenu sur ce sprint infernal qui l’a épuisé. « C’était incroyable. Je peux seulement vous dire que le 31 août, dernier jour de mercato, j’ai eu 220 coups de fil. Vous pouvez imaginer que la durée des conversations était assez limitée. »
En ce qui concernait la venue du milieu de terrain William Vainqueur, dans le cadre d’un prêt en provenance de l’AS Rome, il avait fallu attendre la fin de la journée pour que tout soit officialisé. Avec le recul, Gunter Jacob a souligné le fait qu’un « bleu » en matière de marché des transferts aurait été dépassé par les événements. « Pour la première fois de ma vie, j’ai vraiment compris ce que signifie l’expérience. Si je n’avais pas été à Genk pendant quatre ans, dans des circonstances similaires, tout ça aurait été un calvaire. »
Le flou perpétuel pour Diarra
A propos de Lassana Diarra, qui figurait sur les tablettes de Galatasaray et d’Al-Jazira, Gunter Jacob a fait part de sa satisfaction. Pour lui, c’est positif d’avoir conservé le milieu de terrain français à l’OM étant donné qu’il est encore et toujours un homme fort au sein de l’effectif dirigé par l’entraîneur Franck Passi. « Je suis heureux que Lass soit un joueur de l’OM, je préfère qu’il reste et que personne ne vienne. »
Mais ensuite, le directeur sportif phocéen a reconnu que l’ancien footballeur d’Arsenal pourrait prendre la poudre d’escampette au cours des jours ou des mois à venir. « Il ne faut jamais oublier cette possibilité d’un départ. Dans quel délai, je ne sais pas. » Le brouillard entoure donc toujours le futur de Lassana Diarra qui aurait bien aimé toucher le pactole loin du Stade Vélodrome…