Les Football Leaks nous permettent de mieux comprendre comment se sont déroulées les négociations entre le Barça et Liverpool pour le transfert de Philippe Coutinho durant le mercato.
A en croire Der Spiegel, qui relaye ces fuites, force est de constater que le board de Liverpool a toujours été intransigeant au sujet du milieu offensif brésilien. Le 20 juillet dernier, les Reds avaient « rejeté une première offre » écrite. Le directeur sportif du club de la Mersey, Michael Edwards, avait écrit au dirigeant barcelonais Òscar Grau : « Malheureusement, Philippe ne peut être vendu à aucun prix. Comme vous le savez, il a prolongé récemment son contrat avec nous. »
Au moins, la réponse des pensionnaires d’Anfield était claire, nette et précise ! Plutôt que d’abdiquer, les Blaugrana étaient revenus à la charge « au début du mois d’août » avec « une offre nettement améliorée ». A ce moment-là, le Barça était prêt à débourser « 90 millions d’euros » sans compter les bonus qui atteignaient au maximum « 40 millions ». Mais une fois encore, Michael Edwards avait dit « no » ! Pour lui, c’était toujours inconcevable de de séparer de Philippe Coutinho.
Un gros contrat proposé à Coutinho
« Aucune somme ne nous obligera à inverser notre décision », avait-il souligné. Selon les Football Leaks, on peut donc dire que le président du FC Barcelone, Josep Maria Bartomeu, avait sorti sa flûte à propos de ce dossier. A plusieurs reprises, le patron de l’écurie catalane avait insisté sur le fait que Liverpool réclamait 200 millions d’euros. Apparemment, le club anglais n’a jamais demandé une telle somme étant donné que le transfert de Philippe Coutinho n’était pas, à leurs yeux, une hypothèse crédible.
Toujours d’après les Football Leaks, retenez qu’un document de « 20 pages » daté du « 31 août » stipulait que le Brésilien pouvait percevoir « 115 millions d’euros », en guise de salaire global, dans le cadre d’un « contrat de cinq ans ». Par ailleurs, l’agent du joueur âgé de 25 ans était susceptible de bien remplir son compte en banque avec « des frais de 10 millions d’euros » si l’indemnité de transfert de base n’était « pas supérieure à 100 millions ».