Bruno Genesio a intérêt à redresser la barre rapidement. Car son président Jean-Michel Aulas est prêt à se séparer de lui si besoin.
Jusqu’à présent, Jean-Michel Aulas avait toujours soutenu Bruno Genesio publiquement. Sa dernière sortie laisse désormais la place au doute. Alors que l’OL pointe à une décevante 8e place en Ligue 1 après 8 journées (13 points, 3v, 4n, 1d), les prochains résultats pourraient avoir raison de son avenir, a prévenu le président lyonnais.
Aulas n’aura pas d’état d’âme
« Si je devais changer, je n’aurais pas d’état d’âme. Si les résultats sont meilleurs, on poursuit. Si on ne peut pas revenir, je ferai autrement », a-t-il lâché à Eurosport. « Mais il n’y a pas d’urgence. Monaco n’est qu’à six points et on va les accueillir (dès vendredi). Je vous dis qu’on sera à l’arrivée là où on veut être avec ou sans Bruno parce qu’on a signé un super recrutement et qu’on a un super stade », a-t-il poursuivi.
S’il souhaite terminer sur le podium pour renouer avec la Ligue des Champions, l’OL n’a toutefois plus de temps à perdre car devant, le rythme est très élevé. En cas de défaite face à Monaco, l’écart sera déjà creusé avec les deux premières places. « Il est trop tôt pour prendre des décisions après huit matchs. On fera le point après le derby (contre Saint-Etienne programmé le 5 novembre). Tous les entraîneurs sont en danger, on est dans un club ambitieux », a conclu Jean-Michel Aulas.