José Mourinho, Zinedine Zidane… Jean-Michel Aulas reconnaît avoir tenté et échoué à attirer de grands noms sur le banc de l’OL.
Rémi Garde, Hubert Fournier, Bruno Genesio… Jean-Michel Aulas n’a pas versé dans le clinquant ces dernières années pour le poste d’entraîneur. Le président de l’Olympique Lyonnais s’est montré modeste dans ses choix. Il affirme pourtant avoir visé des techniciens autrement plus connus et cotés dans le milieu du football.
Mourinho, pas dans le même monde
« Vous savez, j’ai essayé de faire venir Mourinho il y a deux ou trois ans, mais je n’en avais pas les moyens. Des contacts ? Oui, tout à fait. Je ne peux pas entrer dans le détail, mais on n’était pas dans le même monde. Je l’avais connu dans d’autres circonstances de transferts. Il a un agent que je connais très bien. Ce n’est pas allé très loin, mais j’avais dans l’idée que c’était possible », a-t-il confié à RMC.
Aulas a pensé à Zidane
« A un moment donné, l’année dernière, on s’est aussi posé la question avec Zizou. On ne savait pas s’il allait poursuivre à Madrid. Et quelque temps après, il a eu la consécration », a révélé JMA. A l’époque, Hubert Fournier venait d’être remercié et Zinedine Zidane – alors entraîneur de la réserve du Real – n’avait pas encore remplacé Rafael Benitez à la tête de l’équipe merengue.
Aulas voulait Favre, pas Bielsa
A cette même époque, Jean-Michel Aulas s’est également entretenu avec Lucien Favre, aujourd’hui sur le banc de Nice. Un autre échec… « On a discuté pendant trois heures. Il m’avait complètement convaincu. A la fin des trois heures, il m’a dit qu’il n’était pas libre. Alors qu’on était prêt à avancer éventuellement », a regretté le président lyonnais. En revanche, un technicien n’est pas prêt de poser les pieds dans le Rhône même s’il le souhaitait : Marcelo Bielsa.
« Je ne suis pas du tout intéressé. Je me souviens trop des propos de Vincent Labrune quand il l’a recruté et quand il est parti. Je suis un spectateur attentif. Quand vous êtes propriétaire et que vous avez quelqu’un qui peut vous laisser du jour au lendemain avec le bébé dans les bras… » Lille semble prêt à prendre le risque.