Lyon va devoir fournir un effort supplémentaire pour obtenir la signature de Memphis Depay, et se méfier du PSG.
Mercredi, Jean-Michel Aulas avait démenti « formellement toute tentative pour un élément qui ne rentrerait pas dans les possibilités financières du club ». Il mentait ! L’élément en question, Memphis Depay, est bel et bien courtisé par l’Olympique Lyonnais, de l’aveu-même de son entraîneur Bruno Genesio.
« C’est ma priorité numéro 1, je suis fan de ce joueur, il a un profil intéressant pour nous. Notamment car on risque de perdre Rachid en fin de saison », avait-il confié jeudi. Une offre de 15 millions d’euros aurait été transmise à Manchester United, mis le transfert de l’attaquant néerlandais serait encore loin d’être bouclé, pour deux raisons.
Mourinho juge l’offre de l’OL insuffisante
La première : José Mourinho a prévenu que la proposition lyonnaise n’était pas à la hauteur de la valeur du joueur ni des espérances de son employeur. « L’offre que nous avons reçue est loin d’être acceptable pour nous. Pour le moment, c’est notre joueur. Et si rien ne se passe, il est une option de plus pour nous », a-t-il prévenu en conférence de presse. Peut-être pas si loin que ça toutefois.
Il se murmure qu’à 17 ou 18 millions d’euros, les Red Devils ouvriront la porte pour l’international néerlandais, recruté pour 34 millions d’euros à l’été 2015 mais qui n’entre pas dans les plans de l’entraîneur portugais. L’OL a-t-il les moyens de fournir cet effort supplémentaire ?
Le PSG garde un oeil sur Depay
La seconde : le PSG pourrait se mêler aux débats. Selon The Sun, Patrick Kluivert serait tenté de contacter son compatriote, qu’il a côtoyé lors du Mondial 2014, alors qu’il faisait partie du staff des Pays-Bas. En 2015, les Parisiens avaient déjà tenté une approche mais Memphis Depay avait pris la direction de Manchester. Les 17 millions d’euros évoqués ne devraient pas être un obstacle, mais la pertinence de son recrutement reste à prouver.
Les champions de France recherchent avant tout un avant-centre pour seconder Edinson Cavani. Or, le poste préférentiel du Néerlandais se situe sur l’aile gauche et s’il peut jouer sur tout le front de l’attaque, il est plus à l’aise en soutien de l’attaquant axial que seul en pointe. De plus, le joueur n’a pas vraiment confirmé les espoirs placés en lui et les qualités entrevues il y a déjà plus de deux ans. Paris prendrait donc un risque en misant sur lui.