Waldemar Kita souhaite renforcer son équipe cet été. Mais le président de Nantes s’est déjà heurté aux refus de Sirigu, Ben Arfa et Veretout.
Il semble loin le temps où le FC Nantes dominait le football français… Pas à pas, Waldemar Kita ambitionne néanmoins de ramener le club dans le haut du tableau en Ligue 1. Preuve de sa volonté, le président a réussi à convaincre le très expérimenté Claudio Ranieri de succéder à Sergio Conceiçao sur le banc. Mais cela suffira-t-il à attirer de bons joueurs ?
Kita envoie Ben Arfa en Turquie et Sirigu en Italie
Pas évident, si l’on se fie aux confessions du boss des Canaris qui a avoué son échec auprès du gardien Salvatore Sirigu (PSG), du milieu offensif Hatem Ben Arfa (PSG) et du milieu de terrain Jordan Veretout (Aston Villa). « Ben Arfa va aller en Turquie, mais évidemment que ça m’intéresse », a-t-il confié en conférence de presse.
« J’ai eu Sirigu en ligne deux fois. J’ai eu le PSG. Il m’a dit qu’il aimerait bien venir à Nantes car il connaît un petit peu, mais il devait résoudre le problème avec le PSG. Il m’a dit aussi qu’il voulait retourner en Italie pour être en sélection italienne pour le futur Mondial. Donc, il a choisi l’Italie », a indiqué Waldemar Kita. Aux dernières nouvelles, le portier parisien devrait rejoindre le Torino.
Kita remonté contre Veretout
Quant à Jordan Veretout, formé à Nantes est de retour à Aston Villa après un prêt à Saint-Etienne, le président est irrité. « Veretout m’intéresse beaucoup, mais il a besoin d’un temps de réflexion pour prendre la décision. Je ne pense pas que, quand un coach comme Monsieur Ranieri téléphone, on le refuse deux fois. C’est une question de volonté du joueur. Si Veretout a l’intention de repartir faire la préparation avec Aston Villa, son club de deuxième division… », a-t-il râlé.
« Si c’est ça son ambition personnelle… Quand on gagne beaucoup d’argent, on n’a pas faim. J’aurais aimé réaliser trois joueurs cette semaine et je comptais beaucoup sur Veretout, mais il m’a répondu, tout à l’heure, qu’il voulait réfléchir. Je ne suis pas vexé, mais on ne répond pas comme ça. On dit oui ou non. Surtout quand ça fait deux mois qu’on le sollicite », a-t-il conclu. Waldemar Kita va visiblement devoir viser moins haut.