Zlatan Ibrahimovic a retrouvé des couleurs avec Manchester United. La Chine souhaiterait le convaincre de la rejoindre.
Un temps soumis aux critiques pour son rendement insuffisant, Zlatan Ibrahimovic a remis tout le monde d’accord. Auteur d’un doublé samedi sur la pelouse de West Bromwich (0-2), l’attaquant de Manchester United a marqué 10 buts lors de ses 9 derniers matchs toutes compétitions confondues. Pas mal pour un joueur de 35 ans, dans le championnat réputé le plus difficile d’Europe.
Ibrahimovic surhumain pour Mourinho
« Je suis tellement content pour Ibrahimovic. C’est le genre de joueur qui n’a rien à prouver à personne mais quand il décide de venir en Angleterre sur la fin de sa carrière, dans le championnat le plus difficile, il a prouvé qu’il était surhumain dans sa mentalité », a félicité José Mourinho. « Ce qu’il fait est fantastique. A 35 ans… Je pense que tout attaquant de 25 ans rêve de venir en Premier League et d’impressionner comme il le fait. Il n’est pas venu ici pour l’argent ou le prestige, mais pour jouer son meilleur football », a poursuivi l’entraîneur de MU.
La Chine proposerait 148 M€ à Ibrahimovic
D’argent, il est justement question ce dimanche. Selon le Daily Mail, la Chine serait prête à toutes les excentricités pour attirer l’ancien Parisien dans son championnat. Le gouvernement souhaiterait lui offrir 143 millions d’euros pour le convaincre de rejoindre l’un des clubs de la Chinese Super League l’été prochain. Sous contrat avec MU jusqu’en juin, Zlatan Ibrahimovic dispose d’une option pour un an supplémentaire.
Souhaitera-t-il poursuivre l’expérience en Angleterre, ou s’offrir un dernier challenge hors-Europe ? L’été dernier, l’empire du Milieu avait déjà tenté sa chance. « Il a refusé une proposition de 100 millions euros nets de la Chine. Il ne veut pas plus d’argent. Ce qu’il veut, c’est gagner », avait expliqué son agent Mino Raiola en octobre. Cette nouvelle offensive à 148 M€ ne devrait pas non plus lui faire tourner la tête, d’autant que le Suédois a déjà révélé être plus sensible aux Etats-Unis qu’à la Chine, si d’aventure il devait quitter le Vieux continent.