Contrairement à nombre de ses confrères, l’attaquant allemand Lukas Podolski a choisi de rejoindre le Japon plutôt que la Chine.
Pendant que certains rejoignent la Chine avec la promesse d’engranger beaucoup d’argent, Lukas Podolski a choisi le Japon. Parti de Galatasaray pour le Vissel Kobe, l’international allemand de 32 ans a justifié son choix par les méthodes pratiquées dans l’Empire du milieu, loin d’être l’Eldorado escompté. Derrière le rideau, la réalité est bien moins rose.
Pour Podolski, la Chine est une arnaque
« Bien sûr, c’est tentant quand vous entendez que vous pourriez gagner 15 à 20 millions d’euros en Chine. Mais les méthodes de négociations des huit ou neuf agents, qui sont en partie impliqués, sont quasiment équivalentes à celles de criminels », a-t-il jugé auprès du journal Bild.
« En fin de compte, votre salaire en Chine peut être plus élevé, mais ce que vous gagnez en réalité est une somme plus petite en raison de tous les sombres canaux qui interfèrent », a poursuivi le champion du monde 2014.
« Au Japon, au contraire, les négociations ont été absolument sérieuses dès le départ. J’aime la Chine, j’y ai beaucoup de fans, mais en ce qui concerne le football, ils ne parviendront jamais à devenir comme la Bundesliga. Leur but est de devenir le meilleur championnat mais lorsque je vois comment cela se passe en coulisses… Beaucoup de choses comptent là-bas, mais pas le football », a-t-il conclu. Ses propos font écho à ceux de Carlos Tevez, très sévère à l’égard du championnat chinois.