Les dirigeants du PSG n’ont aucune raison de rechercher un artilleur susceptible d’intégrer de suite le onze titulaire d’Unai Emery. Ils peuvent compter sur Edinson Cavani et tiennent à le conserver le plus longtemps possible au Parc des Princes.
Pourquoi aller chercher ailleurs ce qu’on possède déjà ? C’est ce que se disent actuellement les décideurs du Paris Saint-Germain. Lors de la première moitié de cette saison 2016/2017, le goleador uruguayen Edinson Cavani a marqué 24 buts et effectué 1 passe décisive en 23 matches. A défaut d’avoir autant de charisme et de bagout que Zlatan Ibrahimovic, qui est parti à Manchester United l’été dernier, « El Matador » a prouvé qu’il pouvait être une gâchette redoutable.
Du coup, le footballeur âgé de 29 ans a retrouvé le sourire au PSG après avoir été pointé du doigt à plusieurs reprises dans le passé. Si on se réfère à L’Equipe, on apprend que le président Nasser Al-Khelaïfi et consorts ont fait le nécessaire pour convaincre Edinson Cavani de signer un nouveau contrat à Paris. A priori, « El Matador » devrait se réengager jusqu’au 30 juin 2020. Une annonce, pour officialiser cette prolongation, devrait avoir lieu « autour de la mi-janvier ».
Cavani conforté à son poste
Actuellement, l’ancien joueur de Naples est sous contrat au Paris Saint-Germain jusqu’en juin 2018. Bien entendu, Edinson Cavani bénéficiera d’un salaire revu à la hausse conformément à son souhait. Une fois qu’il aura paraphé son engagement, le natif de Salto aura encore plus le sentiment d’être le buteur principal du PSG pour le présent et l’avenir. Au cours de ce mercato hivernal, il y a fort à parier qu’une doublure offensive viendra renforcer l’effectif d’Unai Emery.
Sans trop s’avancer, on peut penser qu’il s’agira d’un jeune élément avec un gros potentiel qui ne concurrencera pas sérieusement Edinson Cavani à court terme. Ce dernier est indispensable au Paris Saint-Germain. On imagine quand même bien mal que Nasser Al-Khelaïfi entérine la venue d’un attaquant de son standing cet hiver. Cas échéant, la concurrence qui en découlerait pourrait faire des ravages, notamment sur le plan psychologique, entre janvier et juin prochains…