L’UEFA suit lui aussi de très près le dossier Neymar. Sans lui mettre la pression, l’instance européenne prévient le PSG.
Sans le fair-play financier, le PSG aurait peut-être déjà bouclé le transfert de Neymar. Qatar Sport Investment aurait allongé les 222 millions d’euros de sa clause libératoire sans sourciller. Cela aurait pu se faire il y a quelques années avant que Michel Platini ne plante un gendarme au milieu du terrain. Le Français n’est plus à la tête de l’UEFA mais pour l’heure, son système de régulation lui a survécu.
Et c’est bien ce qui semble gêner les Parisiens qui vont devoir jongler entre recettes et dépenses pour ne pas être sanctionnés par l’instance européenne. D’autant que comme le rappelait L’Equipe jeudi, lever une clause libératoire implique de payer des charges supplémentaires qui porteraient l’affaire à 300 millions d’euros (sans compter le salaire, les primes et autres avantages en nature).
Les chiffres évoqués pour Neymar surprennent l’UEFA
Un des dirigeants en charge du fair-play financier, Andrea Traverso s’est exprimé sur le sujet. « Tout le monde est surpris des chiffres pour Neymar, mais les revenus des clubs ont augmenté. Ils ont sans doute fait les bons comptes. Manchester City et le PSG (sanctionnés il y a trois ans) ont respecté leur accord. Leurs recettes sont énormes, ils peuvent donc agir. »
« On suppose que ces clubs-là ont fait leurs comptes. Si ce n’est pas le cas, ils seront punis. Mais on ne peut pas les empêcher d’acheter », a-t-il jugé auprès de la Gazzetta dello Sport. S’il parvient à boucler l’opération, le PSG pourrait être contraint de se séparer de plusieurs joueurs.