Contrairement à ce que pensaient certains observateurs, les dirigeants du PSG avaient pour ambition de recruter un cador lors du mercato. Visiblement, c’était le goleador du Barça Neymar qui était le plus proche de signer dans la capitale française.
Une fois que le départ de Zlatan Ibrahimovic vers Manchester United était entériné, les dirigeants du Paris Saint-Germain avaient passé la seconde pour dénicher une autre superstar. L’objectif était clairement de remplacer dans le cœur des supporters l’attaquant suédois qui était la figure de proue du projet qatarien. Si on se réfère au journal L’Equipe, on constate que l’émir Tamim Al-Thani, qui dirige le PSG, avait pour ambition de recruter Lionel Messi. Mais malgré le forcing du président Nasser Al-Khelaïfi, le génie argentin du Barça n’avait jamais accepté de venir s’exprimer en France.
Il ne désirait pas quitter l’écurie espagnole à ce stade de sa carrière. Après avoir rangé le dossier Lionel Messi dans le placard, les Parisiens avaient songé à recruter Cristiano Ronaldo. Mais la fermeté des décideurs du Real Madrid, qui ne voulaient pas le lâcher, et le fait qu’il ait dépassé le cap de la trentaine d’années (31 ans) avaient dissuadé le PSG. Du coup, l’écurie française avait concentré ses efforts sur l’arrivée de Neymar. Au téléphone, l’agent de l’artilleur brésilien du FC Barcelone, Wagner Ribeiro, avait été séduit par le discours parisien.
Deux couacs de taille pour Neymar
Au Parc des Princes, l’ancien prodige de Santos aurait pu être la superstar incontournable. En avril dernier, le conseiller avait participé, en compagnie du père de Neymar, à une réunion avec Olivier Létang qui occupait, à l’époque, le poste de directeur sportif adjoint du PSG. Ce dernier assurait que les Qatariens étaient capables de faire sauter la clause libératoire de Neymar qui était de l’ordre de 192 millions d’euros. Alors que tous ces voyants étaient au vert, l’affaire avait capoté pour deux raisons précises. En résumé, les exigences salariales du père de Neymar (25 millions d’euros net par an !) étaient trop élevées aux yeux des Qatariens.
Par ailleurs, ils ne voulaient pas régler la note du natif de Mogi das Cruzes sur le plan fiscal. Après avoir manqué le coche pour Lionel Messi et Cristiano Ronaldo, les Parisiens avaient donc raté Neymar. Pendant un moment, ils avaient étudié la possibilité de s’attacher les services d’Antoine Griezmann. Mais le profil de l’attaquant français de l’Atletico Madrid ne faisait pas l’unanimité en coulisses. Même le président Nasser Al-Khelaïfi était sceptique au sujet du gaucher des Rojiblancos. Seule la nomination de Diego Simeone sur le banc parisien aurait pu éventuellement changer la donne à propos d’Antoine Griezmann.