Dans deux mois et demi, l’option d’achat du prêt de Kylian Mbappé au PSG sera levée. Pourquoi les Parisiens n’ont-ils pas recruté le Monégasque directement ?
On n’avait encore jamais vu un club prêter un attaquant à son principal concurrent national avec une option d’achat de 180 millions d’euros ! Monaco et le PSG l’ont fait l’été dernier avec Kylian Mbappé. Mais pourquoi un tel montage ? Pour ne pas avoir à inscrire la ligne de dépense sur l’exercice comptable 2017 – 2018 afin d’échapper aux sanctions du fair play financier de l’UEFA après avoir déjà dépensé 222 millions d’euros sur Neymar ? L’idée avait logiquement été avancée l’été dernier.
Quel intérêt d’avoir emprunté Mbappé pour le PSG ?
Mais au final, il semblerait que ce ne soit pas ça. Du moins pas exactement. Vis à vis de l’instance européenne et de son organe de contrôle financier, le leader de la Ligue 1 n’aurait pas cherché à jouer au plus malin et a bien intégré ce montant à l’exercice en cours afin de ne pas être accusé de vouloir contourner les règlements, indique le journal Le Parisien ce dimanche.
Si la somme a été notée sur la saison 2017 – 2018, le prêt a en revanche permis au PSG de différer le paiement effectif de cette opération très coûteuse. Alors que l’option d’achat automatique était conditionnée au maintien en Ligue 1 du club parisien, l’AS Monaco devrait recevoir un premier paiement de 145 millions d’euros (correspondant à la part fixe) en juillet, quand le transfert deviendra réellement effectif. Les 35 millions d’euros restants (dont une partie est liée à la possible revente de Kylian Mbappé) seront ensuite étalés dans le temps.