Même s’il a toujours un faible pour le FC Barcelone, l’ex-goleador brésilien Ronaldo n’a toujours pas digéré l’attitude des Blaugrana, il y a vingt ans, à propos de son transfert.
Révélé en Europe suite à un passage fracassant au PSV Eindhoven (Pays-Bas), Ronaldo avait rejoint le FC Barcelone durant l’été 1996. En l’espace d’un an, il avait empoché le Soulier d’or européen (34 buts), 1 titre de joueur FIFA, 1 Coupe des Coupes ou encore 1 Coupe d’Espagne. Forcément, les socios du Barça s’attendaient à ce que les dirigeants mettent tout en œuvre afin de conserver « Il Fenomeno » pendant le mercato estival 1997. Mais au final, ils avaient décidé de le vendre à l’Inter Milan contre une somme d’environ 30 millions d’euros.
Avec le recul, Ronaldo pense toujours que les décideurs catalans avaient eu une attitude consternante. « L’expérience a été merveilleuse. Mais cela n’a pas été possible (de rester) et ce n’était pas de ma faute. J’avais conclu un accord pour renouveler mon contrat juste un mois avant la fin de cette saison. Mais une semaine plus tard, le président et l’avocat de Barcelone avaient convenu que ce bail était absurde. Ils acceptaient l’argent de chaque club qui payait la clause libératoire », a-t-il confié d’après le site du quotidien Marca.
Ronaldo a encore des doutes pour Neymar
A propos de son jeune compatriote Neymar, qui est l’une des superstars offensive du Barça avec Lionel Messi et Luis Suarez, « Il Fenomeno » a l’impression que le club catalan a encore été « sombre dans les négociations ». A ses yeux, les dirigeants ont « une manière différente », que d’autres écuries, de procéder en matière de transferts. « Je pense qu’on ne sait pas encore ce qui est arrivé. » Rappelons que la venue de Neymar au FC Barcelone avait provoqué une onde de choc, au fil des mois, au Camp Nou.
En janvier 2014, les médias espagnols avaient révélé que la justice enquêtait sur le transfert de l’international brésilien validé six-sept mois plus tôt. En réalité, le Barça avait acté son arrivée contre une somme réelle de 83 millions d’euros et certainement pas 57 millions comme annoncé au départ. Résultat le président de l’époque, Sandro Rosell, avait dû démissionner et cette affaire avait fait grand bruit aux quatre coins de la planète.