Lionel Messi et ses coéquipiers argentins ont décidé de boycotter la presse, en réaction aux accusations formulées à l’encontre d’Ezequiel Lavezzi.
En difficulté depuis le début de sa campagne de qualification pour la Coupe du monde 2018, l’Argentine a repris des couleurs en battant la Colombie (3-0) mardi soir. Ce succès a permis à l’Albiceleste de doubler sa victime du jour pour remonter à la 5e place du classement de la zone AmSud (synonyme de barrages), à un point du podium et quatre de la deuxième place occupée par l’Uruguay.
Accusé d’avoir consommé de la Marijuana, Lavezzi porte plainte
Mais le résultat sportif a finalement été relégué au second plan hier soir, supplanté par le dossier Ezequiel Lavezzi. En conférence de presse avant la rencontre, l’ancien attaquant du Paris Saint-Germain a été accusé par un journaliste de radio, Gabriel Anello, d’avoir fumé de la Marijuana pendant le stage de la sélection. L’actuel joueur de l’Hebei Fortune (Chine) a réagi en portant plainte pour diffamation.
Messi mène la fronde contre la presse
Face à ces accusations, ses collègues de la sélection ont eux décidé de boycotter la presse argentine. Une fronde menée par Lionel Messi qui est venu en expliquer les raisons micro en main, entouré de ses coéquipiers. « Nous avons pris la décision de ne plus parler à la presse, vous savez tous pourquoi. Il y a eu beaucoup d’accusations lancées contre nous, beaucoup d’irrespect et les accusations visant Pocho sont très sérieuses », s’est-il plaint.
« Nous savons que la plupart d’entre vous ne rentrent pas dans ce jeu de l’irrespect, on peut être critiqués quand on perd, quand on joue mal, mais là, cela devient personnel. Si on ne dit pas stop maintenant, on ne le fera jamais », a poursuivi la Pulga (auteur d’un but et deux passes décisives hier soir), avec détermination et le regard noir.