La légende de l’Inter Milan, Javier Zanetti, pense que l’équipe d’Argentine ne fait pas partie de la liste des favoris pour le Mondial 2018. Par ailleurs, l’ex-défenseur ne croit pas que tout devra reposer sur les épaules du génie Lionel Messi en Russie.
Lors d’une interview publiée sur le site de la FIFA, Javier Zanetti n’a pas caché que l’Albiceleste avait vécu une campagne de qualifications, pour la Coupe du monde 2018, très difficile. Rappelons que les Argentins avaient dû attendre la dernière journée et un succès en Équateur (3-1) pour composter leur ticket pour la Russie. « Ça été très compliqué à cause des changements de sélectionneur. Ce n’est jamais facile de gérer ces changements. »
« Les qualifications en Amérique du Sud sont toujours très difficiles et, cette année, l’Argentine a pu s’en rendre compte par elle-même », a-t-il analysé. Aujourd’hui, Javier Zanetti a parfaitement conscience du fait que l’Albiceleste n’est pas à la hauteur du Brésil ou encore de l’Allemagne qui font partie des favoris en vue du Mondial 2018. « Elle est en dessous. Ces deux équipes travaillent ensemble depuis plus longtemps et ça se voit sur le terrain. »
Zanetti ne mise pas juste sur Messi
Malgré cela, l’homme aux 145 sélections avec l’Argentine pense que la sélection de Jorge Sampaoli dispose de « bons joueurs ». Avec un bon travail effectué au cours des mois à venir, l’Albiceleste pourra « faire une belle Coupe du monde » même si ce ne sera « pas facile ». Pour Javier Zanetti, ses compatriotes devront miser sur « cette hargne » qui « caractérise » la sélection argentine. Enfin, l’homme âgé de 44 ans a souligné le fait qu’il ne faudrait pas mettre trop de pression sur Lionel Messi.
Il considère qu’un seul joueur même « extraordinaire », comme « La Pulga », ne pourra pas faire tout faire sur le rectangle vert. « C’est le groupe qui fait la différence : les onze qui vont sur le terrain et tous ceux qui les soutiennent depuis le banc. On sait très bien qu’à tout moment, lui peut amener quelque chose de différent et créer des brèches. Mais Sampaoli doit aussi trouver des alternatives. » Rappelons que l’Albiceleste court après un sacre planétaire depuis 1986. En 2014, Lionel Messi et consorts avaient perdu en finale face à l’Allemagne (0-1 a.p).