La présidente de la LFP Nathalie Boy de la Tour est sortie du bois pour appeler Jacques-Henri Eyraud et Jeam-Michel Aulas à plus de mesure.
Jacques-Henri Eyraud et Jean-Michel Aulas se sont vivement empoignés par presse interposée en cette fin de semaine, quelques jours après s’être rencontrés devant la Commission de discipline de la LFP suite aux heurts survenus lors du dernier OM – OL (2-3) au Vélodrome le 18 mars. Alors que les deux équipes sont à la lutte pour une place sur le podium, la charge du président marseillais a été forte ; la riposte de son homologue lyonnais a été à la hauteur.
Garcia va dans le sens d’Eyraud
Interrogé sur ce combat de coqs samedi en conférence de presse, l’entraîneur de l’OM Rudi Garcia est allé sans surprise dans le sens de son supérieur hiérarchique. « Ces échanges, cela ne fait pas partie du folklore. Ce sont des choses sérieuses et graves », a-t-il estimé. « Des joueurs ont été suspendus. J’ai lu les déclarations de mon président dans la presse. Je suis d’accord à 100% avec lui. Il y a eu des décisions plus qu’étonnantes » de la part de la commission de discipline de la LFP.
« Un joueur de Lyon (Anthony Lopes) a frappé un membre du staff et a été suspendu trois matchs ferme. Un joueur de l’OM, Adil Rami, a vociféré et a pris la même sanction. Ce sont des décisions incompréhensibles ou politiques », s’est-il indigné. Placée au cœur du débat, l’instance française a réagi par la voie de sa présidente Nathalie Boy de la Tour.
La présidente de la LFP tente de calmer le jeu
« Je ne peux que déplorer l’image négative que de telles discussions peuvent engendrer. Je rappelle qu’il faut faire preuve de dignité, de retenue, d’exemplarité, notamment vis-à-vis de la jeunesse », a-t-elle prôné auprès de l’AFP. « Il faut raison garder, mais c’est compliqué dans un univers où la tension sportive est très forte. Je ne rentrerai pas dans le débat de cette guérilla. J’ai beaucoup d’estime et de respect pour les deux présidents, qui ont des parcours et des profils différents. A trois semaines de la fin du championnat, la tension sportive est extrême. J’appelle au calme », a lancé la présidente de la LFP.