Jorge Sampaoli va avoir du boulot pour remettre l’équipe d’Argentine sur les rails, après la correction subie face à l’Espagne (6-1) mardi soir en amical.
Certes, l’Albiceleste était privée de joueurs importants hier soir, à commencer par Lionel Messi qui a assisté impuissant à la défaite en tribune, mais aussi Sergio Agüero, Angel Di Maria (blessés) ou encore Paulo Dybala (non sélectionné). Mais cela ne saurait expliquer la déroute totale subie à Madrid face à l’Espagne en amical (6-1). A deux mois et demi de l’ouverture de la Coupe du monde en Russie, la presse argentine est alarmée.
Une fessée historique pour l’Argentine
« Catastrophe à Madrid », titre Clarin. « L’Espagne a écrasé la sélection avec une fessée historique », ajoute le quotidien, tandis que TyC Sports recense les raclées du même type (la dernière remonte à 2009, 6-1 contre la Bolivie) et parle « d’humiliation de la décennie ». Une « claque historique » confirme Olé. « C’est une terrible raclée avec Messi dehors et une équipe fragile comme rarement. Prendre six buts n’est pas normal. (…) Cette grosse défaite fait très mal à moins de trois mois du Mondial », ajoute le quotidien sportif.
« C’est un coup de poing au visage », poursuit La Nacion. « La vérité a éclaté alors que l’Argentine prétend triompher en Russie dans trois mois. Sans Messi, la sélection argentine n’est pas de taille face aux grands. Vous pouvez vous battre, défendre, mettre la jambe, pousser. Mais c’est difficile de bien joueur contre les candidats au titre », a analysé le journal. « Allez l’Argentine, la seule chose qui reste c’est de s’améliorer », a positivé la légende Diego Maradona qui est bien le seul à ne pas accabler l’équipe nationale après cette gifle aussi monumentale qu’inquiétante.