Le président du PSG Nasser Al-Khelaifi serait allé contre l’avis de l’entraîneur Unai Emery pour décider de l’avenir de David Luiz, désormais à Chelsea.
Les intérêts d’un entraîneur et d’un président de club ne sont pas toujours convergents. Quand l’un ne juge que par l’aspect sportif ou l’homogénéité de son effectif, l’autre prend également d’autres considérations en compte, économiques par exemple. Il arrive également qu’un président court-circuite l’autorité de son entraîneur en prenant directement conseil auprès de ses joueurs.
Nasser Al-Khelaifi en fait partie. Sous l’ère Laurent Blanc, le dirigeant qatari aimait consulter les lieutenants du vestiaire, Zlatan Ibrahimovic et Thiago Silva en tête, pour obtenir leur avis sur le recrutement d’un joueur par exemple, plutôt que de s’adresser à son entraîneur. Il semblerait qu’il ait récidivé le mois dernier, au moment de statuer sur l’avenir de David Luiz.
Emery souhaitait conserver David Luiz
Selon le journal L’Equipe, Unai Emery souhaitait conserver le défenseur central brésilien dans ses rangs, malgré des rapports qui se seraient compliqués depuis la défaite à Monaco (3-1), match durant lequel il l’a remplacé à l’heure de jeu. Mais Nasser Al-Khelaifi n’en aurait pas tenu compte, se basant sur l’avis même du joueur pour rendre sa décision. Résultat, David Luiz a été cédé pour 32 millions d’euros à Chelsea (d’où il était arrivé deux ans plus tôt) dans les dernières heures du mercato.