Débarqué après l’Euro 2016, Marc Wilmots est revenu sur ses relations avec la Fédération belge et son traitement médiatique.
Licencié après l’Euro 2016 pour ne pas avoir réussi à guider l’équipe nationale de Belgique plus loin que les quarts de finale (élimination face au Pays de Galles, 3-1), Marc Wilmots n’a pas apprécié la manière dont il a été éjecté après quatre ans de service, ni le traitement qu’il a reçu de la part des médias.
Wilmots ne comprend pas la Fédé belge
« En fait, qui représente la Fédération belge ? Moi, je ne sais pas le dire. L’Union belge m’a demandé si je voulais continuer et j’ai dit oui. Mais pour continuer, il fallait que je fasse ça, ça, ça et ça… J’ai refusé. Alors OK, j’ai fait quatre ans, merci et au revoir. C’est simple », a confié l’ancien Diable Rouge au micro de la chaîne VTM.
Un étranger « aurait été considéré comme un Dieu »
« Maintenant, les médias ont Alzheimer. Ils oublient vite. Moi, je fais avec, mais je n’oublie pas ! Pour moi, le seul moyen d’être tranquille, c’était de gagner. Et encore, dans ces cas-là, ils essayaient encore de me lancer des piques », s’est-il plaint. « Mais si un étranger avait fait ce que j’ai fait, il aurait été considéré comme un Dieu », a-t-il estimé.
Son successeur, Roberto Martinez, étant espagnol, il a peut-être une chance d’être considéré comme un Dieu. A condition de faire aussi bien que Marc Wilmots, à savoir ramener la Belgique à la première place du classement FIFA et atteindre les quarts de finale de la prochaine Coupe du monde et du prochain Euro.