La France a validé son billet pour les 8es de finale de l’Euro 2016, après avoir battu péniblement l’Albanie (2-0) mercredi soir au Vélodrome. Voici les cinq enseignements importants à tirer de ce match des Bleus…
Et à la fin, c’est la France qui gagne… Comme face à la Roumanie (2-1), les Bleus ont joué avec les nerfs de leurs supporters mercredi soir. Longtemps accrochés par de valeureux Albanais, ils ont fini par l’emporter (2-0) avec deux buts d’Antoine Griezmann et Dimitri Payet en toute fin de partie.
La France finit fort ses matchs
Arracher la victoire dans les derniers instants est devenu une spécialité des hommes de Didier Deschamps, d’ores et déjà qualifiés pour les 8es de finale, avant même leur troisième match de groupe contre la Suisse (dimanche prochain). S’il y a beaucoup à redire de la prestation d’ensemble des Tricolores, cette faculté à finir fort est à mettre à leur crédit.
Le 4-2-3-1 est enterré, retour au 4-3-3 attendu dès le prochain match
Autre enseignement : Didier Deschamps a profité de ce match qui était probablement celui avec le moins d’enjeu et de risques parmi tous ceux qu’il a eu ou qu’il aura à coacher jusqu’au 10 juillet (croisons les doigts), pour essayer un nouveau système et de nouveaux joueurs. Il a voulu voir, il a vu, et nous aussi : le 4-2-3-1 avec deux milieux récupérateurs, deux ailiers (Kingsley Coman et Anthony Martial) et Dimitri Payet en meneur de jeu est un flop, il ne sera pas reconduit, vous pouvez en être sûr. Dès le prochain match contre la Suisse (et les suivants également), la France reviendra à coup sûr à son 4-3-3 habituel.
Coman et Martial retourneront sur le banc
Si Dimitri Payet a démontré qu’il était plus performant dans un positionnement excentré que dans un rôle traditionnel de meneur de jeu axial, nous retiendrons également que Kingsley Coman et Anthony Martial n’ont pas franchi le cap. Etre performant en rentrant en seconde mi-temps ne signifie pas que l’on peut assumer une place de titulaire. Le fossé entre les deux est important et les deux jeunes ailiers français ne l’ont pas encore comblé. Kingsley Coman a tout de même livré un match intéressant, contrairement à son coéquipier qui a raté à peu près tout ce qu’il a tenté.
Griezmann grand gagnant du soir, Pogba sur la bonne voie
En conséquence, remplaçants au coup d’envoi après leur prestation décevante face aux Roumains, Antoine Griezmann et Paul Pogba vont à n’en pas douter reprendre leur place dès la prochaine sortie des Bleus. Avec son ouverture du score d’une belle tête décroisée, le premier est le grand gagnant de la soirée. Ce but va à coup sûr lui permettre de se libérer, retrouver toute sa confiance et éteindre les critiques sur son état de forme supposé. Quant au second, s’il n’a pas tout réussi face aux Albanais, il a tout de même montré qu’il avait compris le message que lui a adressé Didier Deschamps : simplifie ton jeu Paul !
Les Bleus ne cadrent pas assez
Un point noir en revanche devra être gommé au plus vite. Au Vélodrome, les coéquipiers d’Hugo Lloris ont frappé 22 fois au but ! Cette statistique prise seule est impressionnante. Oui mais voilà, seulement 2 ont été cadrés (pour 2 buts à l’arrivée) ! Très insuffisant. Symbole de cette inefficacité face au gardien adverse, Olivier Giroud a tenté 5 fois sa chance sans jamais trouver le cadre (un poteau néanmoins).
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