André-Pierre Gignac aurait pu devenir un héros national si son tir en finale de l’Euro 2016 n’avait pas échoué sur le poteau. Une cicatrice à vie…
10 juillet 2016, finale de l’Euro au Stade de France, 92e minute… L’équipe de France est accrochée par le Portugal qui finira par s’imposer (1-0) durant la prolongation sur un but d’Eder, brisant les espoirs dorés de tout un pays. A ce moment du match, alors que l’arbitre s’apprête à siffler la fin du temps réglementaire, André-Pierre Gignac a la balle du sacre au bout du crampon.
Son tir échappe au gardien lusitanien et termine sa course… sur le poteau. L’Histoire du football se grave souvent sur des détails. Le destin avait choisi son camp, la légende était écrite. Deux mois après ce fait de match malheureux pour les Bleus, l’attaquant des Tigres de Monterrey est toujours aussi marqué.
Gignac en « a fait des cauchemars »
« Je pense que tout au long de ma carrière et de mon après carrière, cela va me hanter. Les deux, trois, quatre premiers jours, j’en ai fait des cauchemars. Les trois premières nuits, j’ai dormi pendant de petites demi-heures à chaque fois », a avoué André-Pierre Gignac ce dimanche au micro de TF1.
« Les footballeurs doivent l’imaginer, les gens qui nous côtoient, les spécialistes du football, les anciens professionnels… Mais le Français lambda qui aime le football, je ne pense pas qu’il puisse s’imaginer ce qu’on peut vivre les semaines qui suivent un poteau en finale de l’Euro dans votre pays et à la 92e minute », a-t-il estimé. On veut bien le croire…