Face aux critiques qui s’abattent sur Manchester United depuis le début de la saison, José Mourinho a demandé du temps et de la patience.
Déjà très critiqué en raison des résultats en dents de scie de son équipe depuis le début de la saison, José Mourinho a repris des couleurs mercredi, en remportant le derby face à City (1-0) en Coupe de la Ligue anglaise. Après avoir fait état de son moral en berne pour des raisons familiales, le manager de Manchester United a plaidé pour sa paroisse ce samedi en conférence de presse.
Mourinho pointe du doigt son effectif
« Nous avons besoin de temps. Certains ont tout le temps qu’ils veulent, alors qu’on demande le succès immédiat à d’autres », a-t-il clamé, sans doute en référence à son souffre-douleur préféré Arsène Wenger, en poste depuis vingt ans à Arsenal alors qu’il n’a plus remporté le championnat de Premier League depuis 2004. Ou encore à son voisin mancunien Pep Guardiola, épargné par les critiques alors que son équipe vient d’aligner six matchs sans victoire toutes compétitions confondues.
Le Portugais a également pointé du doigt son effectif pour justifier ce retard à l’allumage. « Je suis arrivé au club sans Paul Scholes, Ryan Giggs, Roy Keane ou Bryan Robson. J’ai un très bon groupe, mais la plupart des joueurs ne sont pas des produits finis », a-t-il jugé, rappelant que MU était à reconstruire.
Mourinho demande à être jugé sur la durée
« Je ne suis jamais arrivé dans un club qui venait de gagner et où je n’avais qu’à ajouter ma touche personnelle. J’ai toujours eu des moments difficiles. Et après j’ai quitté Porto et l’Inter quand ils étaient champions d’Europe, Chelsea avec deux titres de champion en trois ans et le Real Madrid après avoir gagné un championnat et atteint trois demi-finales de Ligue des champions », s’est-il glorifié. La patience est demandée… Mais José Mourinho va quand même devoir trouver des solutions rapidement.