Critiqué au PSG, Unai Emery a retrouvé des couleurs à Arsenal. Emmanuel Petit revient sur ses problèmes rencontrés à Paris.
Parti du Paris Saint-Germain par la petite porte, Unai Emery retrouve des couleurs avec Arsenal. Après deux défaites initiales, les Gunners n’ont plus perdu depuis le 25 août, soit une série positive de 20 matchs (15 victoires et 5 nuls) ! Malgré cette série impressionnante, les Gunners ne sont que 5es au classement de Premier League à 2 longueurs du podium, handicapés par ces deux fameuses défaites contre Manchester City et Chelsea. De quoi redonner en tout cas tout ou partie du crédit au technicien basque, qu’il avait perdu à Paris.
Emery manquait de respect au PSG selon Petit
« Je suis content qu’il ait eu sa chance à Arsenal après deux années frustrantes au PSG. Il a gagné le titre de Ligue 1 mais il n’a pas réussi en Ligue des Champions et certains joueurs ne lui ont pas montré de respect », a estimé Emmanuel Petit dans les colonnes de Goal. « Et je pense que le président du PSG lui-même ne lui a pas montré du respect. À Paris, il y a trop de monde qui essaye de diriger et Emery s’est retrouvé seul. Et je pense qu’il a été sensible à ça », a-t-il poursuivi.
« Durant les dernières semaines au club, on a vu qu’il a changé de personnalité et de manière de fonctionner. Il savait qu’il ne pouvait pas gagner cette bataille-là dans le club. Ce n’était pas seulement Neymar. Il y a d’autres joueurs qui ont tenté d’influencer les événements, et quand ça n’allait pas, on allait directement en référer au président, sans passer par le coach. Je dirais 80% du vestiaire faisait ce qu’il voulait. Et c’est une position dans laquelle aucun coach ne souhaite être », a pointé du doigt le champion du monde 1998.
« Il y a beaucoup d’ego au PSG et ils n’acceptent pas des ordres de n’importe qui. Aujourd’hui, Emery est à un poste où il peut se concentrer sur le jeu et imposer sa vision. Il n’y a pas beaucoup d’ego à Arsenal et je pense que tout le monde suit sa voie », a conclu Emmanuel Petit. De son côté, son successeur Thomas Tuchel ne semble pas connaître le même problème d’autorité. Pour le moment en tout cas.