Le nouveau président des États-Unis, Donald Trump, n’a jamais eu la langue dans sa poche. Il y a sept mois, le successeur désigné de Barack Obama avait allumé, sans se retenir, Arsène Wenger (Arsenal).
Pour se faire remarquer aux quatre coins du monde, Donald Trump est capable de dire tout et son contraire. En mars dernier, l’Américain avait parlé de… football lors d’une conférence organisée en Caroline du Nord. Le président américain n’avait pas hésité à dézinguer le manager d’Arsenal Arsène Wenger. « Je suis un défenseur numéro un d’Arsenal et un véritable Gunner. Arsène Wenger a blessé tant d’âmes dans le monde y compris la mienne… Cet homme dirige le club comme sa propre propriété. Il fait ce qu’il lui plaît. »
« Comment Manchester a-t-il pu nous battre ? Comme si cela ne suffisait pas, Swansea nous a martelés. (…) Wenger est un clown et une mascarade », avait lâché le milliardaire selon plusieurs médias américains. Plutôt que de s’arrêter là, Donald Trump avait embrayé à propos du technicien français qui en avait pris pour son matricule ce jour-là… « Arsenal est devenu un sac de frappe pour chaque équipe. Cet homme, Wenger, appartient soit à l’enfer ou aux films d’horreur d’Hollywood. »
Wenger enfin tranquille ?
« Arsenal doit être remanié. Si c’est d’argent dont le club manque, je suis prêt à payer un nouvel entraîneur pendant 50 ans. Si Wenger devait conduire les enfants d’Israël en Égypte, ils pourraient passer 40 ans à ne rien faire… » Plus récemment, Donald Trump avait suggéré publiquement à Manchester United et Chelsea de « former une seule équipe » afin de battre Arsenal. A priori, Arsène Wenger ne devra plus subir les critiques de Donald Trump au cours des années à venir. Ce dernier a trop de choses à faire maintenant qu’il a obtenu la garantie d’entrer à la Maison Blanche en janvier prochain.