Le président de la FFF Noël Le Graët a osé renvoyer la faute de l’absence de Karim Benzema en équipe de France sur la justice française.
Plus personne ne croit que Didier Deschamps rouvrira la porte à Karim Benzema en équipe de France. L’attaquant du Real Madrid est banni depuis plus de quatre ans. Depuis qu’il a osé affirmer que le sélectionneur avait cédé à la partie raciste de la France. Ces accusations ne seront jamais digérées et l’ancien Lyonnais peut donc faire une croix sur un retour tant que DD sera en place. Avec un changement de sélectionneur, aurait-il une chance de revenir ?
Le Graët renvoie la responsabilité de Deschamps sur la justice pour Benzema
« Il faudrait demander à un autre sélectionneur. D’abord, Didier est en place. Il fait bien son métier, il le fait de façon remarquable. Le cas Benzema, c’est quelque chose de très difficile », a répondu Noël Le Graët au micro de Téléfoot. Est-il possible de passer l’éponge et repartir sur de nouvelles bases ? Alors que tout le monde connaît déjà la réponse, le président de la FFF a laissé entendre que le problème venait de la justice française, qui n’est toujours pas passée sur l’affaire Valbuena dans laquelle Benzema est impliqué.
« Qui peut nier que c’est un très bon joueur ? Pas moi. Tout le monde sait que c’est un joueur exemplaire. J’ai toujours respecté ce garçon. Le joueur est merveilleux. Il vient de faire une année exceptionnelle. Je ne regrette rien. Si on est logique, Didier va être là jusqu’en 2022, au moins. Je ne suis pas certain qu’il va reprendre Karim, cela devient difficile », a-t-il prévenu.
« La justice est un peu lente. La justice a aussi un rôle négatif sur cette carrière. Quatre ans, même si c’est une grosse affaire, c’est un peu long », a lancé Le Graët. Effectivement, la justice est très lente. Mais le patron de la Fédé semble oublier que tant qu’elle n’est pas passée, un accusé est présumé innocent. Défausser le choix de Deschamps sur la justice est donc pour le moins fourbe.
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