Après avoir longtemps botté en touche, Didier Deschamps a reconnu avoir blacklisté Karim Benzema en raison de ses accusations de racisme.
Pendant longtemps, Didier Deschamps avait tenté de noyer le poisson, en affirmant qu’aucune porte n’est jamais fermée, quand il était interrogé sur le maintien à distance de Karim Benzema. Mais en réalité, les dès étaient jetés depuis l’Euro 2016, juste avant lequel l’attaquant Karim Benzema s’était emporté par voie de presse en affirmant que le sélectionneur avait « cédé à la pression d’une partie raciste de la France » pour expliquer sa non-convocation pour la compétition. L’entraîneur des Bleus ne l’a jamais digéré.
Le point de non-retour a été atteint dès 2016 entre Deschamps et Benzema
Il l’a reconnu au micro d’Europe 1. « Ça restera et que certains puissent se permettre de tenir des discours qui amènent à des conséquences qui dépassent tout entendement, ça, je n’oublierai jamais, forcément. On vit avec, mais, à ce moment-là, j’ai considéré que la ligne blanche avait été franchie et quand on franchit la ligne blanche, il y a un point de non-retour », a avoué Didier Deschamps, meurtri par ces propos qui visaient son intégrité en tant qu’être humain.
« Je sélectionne des joueurs français, ils sont tous français et ça ne m’est jamais arrivé de ne pas sélectionner quelqu’un pour des raisons de couleur ou de religion. Et, dans l’autre sens, ça ne m’arrivera pas de sélectionner quelqu’un sur ces mêmes critères, parce que ce serait aussi grave, si ce n’est pire », a ajouté le sélectionneur des Bleus qui avait eu droit après cet épisode, à des tags sur sa maison notamment.