La France est championne du monde pour la deuxième fois de son histoire après avoir battu la Croatie (4-2) dimanche en finale !
Il y avait 1998, il y aura désormais à jamais 2018 ! La France a accroché une deuxième étoile à son maillot après avoir battu la Croatie (4-2) dimanche à Moscou, au terme d’une finale insensée dénuée de toute logique. L’heure n’est pas au débriefing de la rencontre, durant laquelle les Bleus ont énormément peiné mais ont fait preuve d’une efficacité glaçante. Comme si rien ne pouvait leur arriver de mal. L’heure est à la joie, à l’émotion, des joueurs bien sûr, mais aussi de tout un pays où les klaxons vont raisonner toute la nuit.
Les Bleus ont hâte de retrouver les Français
Didier Deschamps (sélectionneur) : « C’est tellement beau. C’est tellement merveilleux. Pour les joueurs, c’est une jeune génération. Ils sont champions du monde à 19 ans. On n’a pas fait un énorme match, on a fait preuve de grosses qualités mentales. On a mis quatre buts quand même. C’est mérité. On est parti de loin, ça n’a pas toujours été simple. On a connu des moments difficiles mais on a eu besoin de ça. Ils sont sur le toit du monde pour quatre ans. »
Hugo Lloris (gardien et capitaine) : « Ils ont quelques verres d’avance, mes collègues, mais on va vite les rattraper ! On va fêter ça entre nous, et puis demain avec les Français. C’est beau de voir les Français unis, dans la joie, de les voir avec le sourire, de les voir avec les larmes. C’est comme ça qu’on aime voir notre pays, et le football a ce pouvoir. »
Antoine Griezmann (attaquant) : « Je ne sais pas où je suis ! Je suis vraiment très heureux. Ça a été un match très difficile, la Croatie a fait un gros match. Nous, on est rentré timidement, on s’est lâché petit à petit et on a réussi à faire la différence. Franchement, c’est un kif. On a hâte de ramener la coupe en France. »
Kylian Mbappé (attaquant) : « Je suis très content. J’avais affiché mes ambitions collectives au début du Mondial. La route a été longue mais cela valait le coup. On est fier de rendre les Français heureux. On avait ce rôle-là, ils oublient tous leurs problèmes. On joue pour ce genre de choses. Je ne veux pas simplement être de passage dans le foot : être champion du monde, c’est un message. Je veux faire encore mieux, mais champion du monde, c’est déjà bien. On va fêter ça, on a travaillé toute la saison, et maintenant c’est le moment de fêter cela tout l’été. »
Paul Pogba (milieu de terrain) : « On a fait vibrer la France. On espère qu’ils sont fiers de nous. Merci ! C’est extraordinaire. C’est un rêve de gosse. Je n’ai plus de voix ! Aujourd’hui, j’ai dit qu’on était à 90 minutes de rentrer dans l’histoire à vie, de faire vibrer la France. C’est magnifique. »
Benjamin Pavard (latéral droit) : « C’est quelque chose de ouf, à 22 ans, je sors de nulle part. Je pense que je ne réalise pas encore totalement. Quand on va rentrer, on va voir toute la ferveur du peuple français. Ça va être quelque chose de vraiment énorme. C’est tout ce que j’attends, de rentrer et de fêter ça avec tout le peuple français. Il y a un an, je jouais en deuxième division allemande. Et là, j’ai enchaîné les matchs et on est champions du monde. On va savourer ça avec l’équipe, avec toute la famille, parce que des choses comme ça, c’est très rare. Je n’ai que 22 ans, j’espère qu’il y en aura d’autres. Pendant le match, à deux ou trois minutes de la fin, j’ai versé quelques larmes. C’est quelque chose d’énorme. »
Benjamin Mendy (latéral gauche) : « C’est un truc de fou. Tout à l’heure, un ami m’a envoyé une photo quand j’étais jeune avec un maillot de l’équipe de France. J’avais du bleu blanc rouge sur la joue. C’était fou. Et là, on vit ce moment-là. C’est magnifique. Beaucoup de joueurs en rêveraient. J’étais ailleurs. C’est la plus belle coupe et en plus elle restera à la maison pendant quatre ans. A jamais ce groupe sera dans le cœur des Bleus. Demain, ce sera le feu dans toute la France. On est une vraie famille. Il y avait un très bon feeling, que des fous. Merci à tous et allez les Bleus. Ce sera un gros bordel sur les Champs. »
Olivier Giroud (attaquant) : « J’étais sur le banc les dix dernières minutes, on discutait avec les mecs, je crois qu’on ne réalisait même pas encore, on était entre deux eaux, à rester concentrés jusqu’au bout, on n’a pas voulu se lever trop vite. Après j’ai couru de partout, je me souviens avoir croisé Adil (Rami), on s’est pris dans les bras, on s’est jetés par terre et puis là j’ai craqué. C’est un truc extraordinaire qu’on a réalisé, ça fait chaud au cœur, c’est une belle page qu’on a écrit. »
Lucas Hernandez (latéral gauche) : « On ne réalise pas encore ce qu’on vient de faire. C’est très grand. Quand on arrivera demain sur Paris, on réalisera. On va fêter ça avec tous les Français, des millions et des millions de Français. Je n’espère qu’une chose, arriver demain à Paris pour voir les rues. Beaucoup de gens m’ont critiqué en disant que je ne voulais pas jouer pour la France, mais des que Didier Deschamps m’a appelé, je me suis donné à mort pour l’équipe de France. Durant toute la compétition, je n’ai rien lâché, j’ai tout donné sur le terrain. »
Adil Rami (défenseur central) : « C’est de la folie, un truc de fou. Même si je n’ai pas joué, il fallait que je sois prêt. Je m’entraînais deux fois par jour. L’équipe a été énorme. Je n’ai jamais vu un groupe avec autant de joie ! On a dansé et chanté avant le match, ça c’est rare. »