Le sélectionneur de l’équipe de France, Didier Deschamps ne devrait pas avoir besoin de longs discours pour motiver ses troupes ce dimanche.
Le jour de gloire est arrivé pour l’équipe de France. A une condition, qu’elle parvienne à s’imposer contre la Croatie ce dimanche (coup d’envoi à 17 heures) en finale de la Coupe du monde. Une première depuis 1998 – 2000, et une seconde dans l’histoire du pays, les Bleus vont donc jouer une deuxième finale d’affilée après celle de l’Euro ! Un exploit déjà hors norme en soi. Mais après leur échec en 2016 face au Portugal, les hommes de Didier Deschamps sont cette fois-ci déterminés comme jamais à tout donner sur le terrain pour soulever le trophée.
Deschamps met les joueurs face à leur destin
Une finale de Coupe du monde est le match d’une vie, un sommet inégalable qui peut et va précisément changer la vie de ceux qui la remporteront. Après y avoir goûté comme joueur en 1998, DD veut revivre ça. « Dimanche vous pouvez changer de dimension, changer votre avenir. Une finale ça ne se joue pas, ça se gagne. Dans une finale de Coupe du monde, on ne retient que le vainqueur jamais le finaliste. Faites-le pour la France, vos proches et pour vous », a lancé le sélectionneur à ses joueurs.
Quelle part d’irrationnel pendant France – Croatie ?
Loin de se laisser griser par l’événement, Didier Deschamps affirme que son groupe et lui-même ont bien les pieds sur terre. Il sait aussi que tout peut arriver lors d’un match. « L’euphorie il n’y en a pas. Je ne la ressens pas. Il y a la satisfaction d’être là avec le plus grand match de l’année à livrer. A coté de ça, c’est le résultat qui dit que les choses sont bien ou mal faites. Tout entraîneur veille à ce que son équipe soit la plus détendue possible », a-t-il confié.
« Un moment, il y a une part d’irrationnel qui rentre en ligne de compte. Regardez le but de Pavard, un défenseur, en pleine lucarne après un centre de Hernandez, un autre défenseur, contre l’Argentine. Si je vous avais dit qu’on l’avait préparé à l’entraînement, vous m’auriez ri au nez. C’est une part d’irrationnel », a-t-il constaté. Et contre la Croatie, une reprise acrobatique de N’Golo Kanté à trente mètres du but ?