Le Bayern Munich est moins bon depuis quelques temps. Thomas Müller a conscience de cela mais il ne s’affole pas pour autant. Il faut dire que l’entraîneur Carlo Ancelotti surveille cela de près…
Après avoir réalisé un début de saison exceptionnel, ponctué par huit victoires d’affilée, l’équipe du Bayern Munich a subi son premier revers face à l’Atletico Madrid en Ligue des champions le 28 septembre dernier (0-1). A vrai dire, les Bavarois avaient rendu une bonne copie dans l’ensemble. Avec un peu plus de mordant sur le plan offensif, ils auraient même pu ramener un point d’Espagne voire même plus.
Trois jours après ce revers contre les Rojiblancos d’Antoine Griezmann ou encore Diego Simeone, le Bayern avait remis le couvert à domicile contre Cologne. Une fois encore, Franck Ribéry et ses coéquipiers avaient manqué cruellement de réalisme (1-1, 6e journée de Bundesliga)… mais aussi d’un brin de chance. Ils avaient touché à plusieurs reprises les montants à l’Allianz Arena. Une fois que la trêve internationale sera finie, le Bayern tentera de renouer avec la victoire sur la pelouse de l’Eintracht Francfort le 15 octobre prochain (7e journée).
Müller ne s’affole pas, mais…
Avant cela, l’attaquant polyvalent Thomas Müller, qui a marqué 2 buts et effectué 4 passes décisives en l’espace de 9 matches pour le compte de l’écurie allemande, a fait part de son optimisme pour la suite des événements. « Je n’ai pas le sentiment qu’il y ait un écart de motivation. Chaque année, le Bayern a les objectifs les plus élevés et donc nous ne voulons pas que cela arrive », a-t-il commenté selon Kicker.
Le footballeur âgé de 27 ans a souligné le fait que Carlo Ancelotti ne laissait place à « aucune agitation » et qu’il encourageait sans cesse l’équipe. Si la série décevante de résultats se poursuivait trop longtemps, nul doute que « Carletto » rentrerait dans le lard de ses joueurs. « Si nécessaire, nous tolérerions un coup de pied dans le cul. Je ne vois pas de danger mais nous devons rester vigilants. » En guise de conclusion, Thomas Müller a martelé qu’il n’y a pas « le feu au grenier » comme l’ont supposé certains journalistes germaniques.