L’attaquant du Barça, Neymar a de nouveau été critiqué pour ses provocations sur le terrain, observées samedi face à Leganès.
Le FC Barcelone s’est baladé samedi sur la pelouse de Leganès (1-5) à l’occasion de la 4e journée de Liga, avec en particulier un doublé de Lionel Messi. Mais au-delà de la large victoire des Blaugrana, les discussions en ce dimanche portent essentiellement autour de l’attitude de Neymar durant cette rencontre.
Les retrouvailles musclées entre Neymar et Bustinza
Le récidiviste brésilien a de nouveau été accusé de provoquer ses adversaires avec des gestes aussi inutiles qu’irritants alors que le score était déjà acquis. « Il conduit la balle d’un côté à l’autre du terrain. Pourquoi poser le pied sur le ballon et traverser sa propre moitié de terrain ? C’est juste de la provocation. Passe le ballon et déplace toi ! A 4-0, tu ne peux pas te comporter comme ça », s’est indigné le légendaire danois Michael Laudrup, actuellement consultant sur beIN Sports Espagne.
Cible des gris-gris du Brésilien : un certain Unai Bustinza. Lors de la finale de la Coupe du Roi en 2015, les deux hommes s’étaient déjà écharpés alors que ce dernier portait les couleurs de l’Athletic Bilbao. Les retrouvailles n’ont pas été tristes… Durant le dernier quart d’heure, le duel s’est muté en une parodie de football, le défenseur de Leganès répondant aux provocations de l’attaquant blaugrana par quelques coups bien sentis.
Neymar s’en prend aussi à Rafinha
« Il est vrai qu’on le frappe beaucoup, mais pas moins que Messi, par exemple. Et sa réaction est déplacée. Avec 1-5 au score, il ne peut pas passer les dernières minutes à faire face à ses adversaires », a jugé le quotidien Marca, soulignant au passage son agressivité, à l’encontre même de ses partenaires.
« Cette fois-ci même avec ses coéquipiers. Rafinha a tenté de le séparer d’un rival et lui tirant le maillot et Neymar lui a reproché. Pendant longtemps et devant tout le monde. Très mauvaise image et le problème c’est qu’on dirait qu’il n’y a personne en interne qui lui dise quelque chose », a conclu le quotidien madrilène.