Le président de la FFF Noël Le Graët s’est exprimé sur le cas du milieu du PSG Adrien Rabiot, écarté de l’équipe de France depuis l’été dernier.
Adrien Rabiot a disparu des écrans. Il ne joue plus, ni en club, ni en sélection. Ecarté de l’équipe de France depuis qu’il a refusé d’honorer sa place de réserviste pour la Coupe du monde 2018, le milieu de terrain de 23 ans est désormais mis à pied par le Paris Saint-Germain pour ses manifestations hors des terrains (un like d’une vidéo de Patrice Evra et une sortie nocturne qui n’ont pas plu à ses dirigeants). Face à cette situation que chacun jugera logique ou déméritée, on s’attendait à une sortie médiatique de sa part.
Elle s’est produite mercredi, mais c’est sa mère et agent, Véronique Rabiot qui s’y est collée. Dans un long entretien accordé à L’Equipe dont nous avons relayé de larges extraits, elle a accusé le club de la capitale de le prendre en otage et n’a à aucun moment émis la moindre critique de son fils. D’aucuns jugent que le vrai problème d’Adrien Rabiot est précisément sa mère, trop présente, étouffante et source de ses problèmes.
La mère de Rabiot trop envahissante ?
Le président de la FFF Noël Le Graët fait visiblement partie de ceux-là, au moment d’évoquer l’épisode de son refus d’intégrer la liste des réservistes. « J’ai sollicité Adrien Rabiot pour qu’il vienne s’expliquer dans mon bureau. Et c’est Madame Rabiot qui a répondu en disant qu’elle voulait venir d’abord elle toute seule au rendez-vous. Je lui ai dit qu’il n’en était pas question, même en rêve », a-t-il confié à L’Equipe ce jeudi.
« C’était après qu’il a renoncé à être réserviste pour le Mondial. Il y a eu ensuite un deuxième contact, où elle nous a indiqué, cette fois-ci, qu’elle viendrait avec son fils. Ce n’était pas ce que je souhaitais, donc il n’y a pas eu de rendez-vous. Je voulais lui dire qu’il était trop jeune pour se fâcher avec l’équipe de France. Mais cela n’a pas pu se faire et c’est dommage », a ajouté Noël Le Graët.