Mercredi soir (hier), le PSG a torpillé Lorient sur le score de 5 buts à 0 (19e journée de Ligue 1). Unai Emery a sauvé sa tête – pour le moment – au Parc des Princes. En coulisses, les dirigeants rêveraient d’attirer un grand nom sur le banc la saison prochaine. Arsène Wenger serait, pour eux, une recrue parfaite.
Pour le moment, Unai Emery est toujours l’entraîneur principal du PSG. Fragilisé par une série de résultats négatifs en Ligue 1, le coach espagnol aurait été dans la panade si ses troupes avaient manqué le coche face à Lorient hier soir. Le président Nasser Al-Khelaïfi n’aurait sans doute pas hésité à actionner la fameuse trappe et à nommer un autre coach. Aujourd’hui, l’ancien technicien du FC Séville a la garantie, a priori, d’être toujours l’entraîneur du Paris Saint-Germain au début de l’année 2017.
Même si des noms prestigieux ont circulé (Van Gaal, Capello, Mancini…), Unai Emery a encore quelques cartes dans son jeu. D’après le journal The Sun, Nasser Al-Khelaïfi et les autres décideurs du PSG voudraient, quand même, absolument qu’un manager réputé pose ses valises au Parc l’été prochain. Après avoir manqué le coche à au moins deux reprises à propos d’Arsène Wenger dans le passé, les propriétaires qatariens seraient prêts à revenir à la charge !
Wenger laisse planer le doute à Arsenal
Pour convaincre le coach d’Arsenal de venir au Paris Saint-Germain, ils seraient disposés à lui offrir un salaire global, pendant la durée de son séjour dans la capitale française, d’environ 11,8 millions d’euros ! A vrai dire, la situation d’Arsène Wenger s’apparente à un brouillard épais au-dessus de l’Emirates Stadium. En effet, le manager tricolore n’a pas prolongé son contrat à Arsenal alors que ce dernier expirera en juin 2017.
Présent chez les Gunners depuis… 1996, Arsène Wenger va-t-il, ou non, rendre son tablier à l’issue de cet exercice ? Cas échéant, nul doute que le PSG ferait le forcing afin d’entériner sa venue. Mais pour l’heure, le natif de Strasbourg est concentré pleinement sur la suite des rencontres qui attendent Arsenal. A plusieurs reprises, il a envoyé valser, si on peut dire, les journalistes britanniques qui l’interrogeaient à propos de son futur.