Zinedine Zidane prône le calme (avant la tempête?) après la défaite subie mercredi soir qui sème déjà le doute au Real Madrid.
Zinedine Zidane a beau avoir tout gagné ou presque depuis sa nomination, il ne faudra pas attendre bien longtemps avant que les critiques s’abattent sur lui et son équipe si les résultats ne s’améliorent pas. Cela se passe comme ça au Real Madrid (et dans la plupart des grands clubs européens), peu importe les succès passés, seuls le dernier et le prochain matchs comptent.
Au sommet il y a encore peu quand ils terrassaient le Barça en Supercoupe d’Espagne, les Merengue vivent un début de saison très poussif (2v, 2n, 1d) alourdi par la défaite subie à domicile (0-1) contre le Betis mercredi soir, consécutive à deux résultats nuls d’affilée. Trois matchs sans victoire, cela faisait longtemps que ça ne leur était plus arrivé.
Le ballon ne voulait pas rentrer
« C’est le football, parfois le ballon ne veut tout simplement par rentrer. On n’a pas fait un grand match, mais pas un mauvais match non plus. Les premières minutes de la seconde période ont été bonnes, mais on s’est un peu précipité. On a frappé 26 ou 27 fois au but, mais le ballon ne voulait pas rentrer », a-t-il minimisé en conférence de presse. Sur les 27 tirs (contre 12 pour les Sévillans), Cristiano Ronaldo (de retour de suspension) en a pris 12.
Zidane ne regrette pas ses choix tactiques
Finalement, les Andalous ont marqué à la dernière minute, alors que Zinedine Zidane avait fait sortir Marcelo pour renforcer sa ligne d’attaque. Un mauvais choix tactique ? « Je ne regrette rien. On peut toujours faire des changements différents, mais notre idée est toujours la même, essayer d’aller chercher la victoire », s’est-il défendu. Alors que le Barça compte déjà 7 longueurs d’avance au classement, Florentino Perez a jugé bon de descendre dans le vestiaire après la défaite. « Il est venu encourager les joueurs. Il y a un mot que j’aime, c’est le calme. On va rester calme », a conclu Zinedine Zidane pour tenter d’atténuer le départ d’incendie. Le calme avant la tempête ?