L’ancien défenseur Philippe Christanval a dévoilé plusieurs souvenirs emmagasinés durant sa carrière.
Retiré des terrains depuis maintenant huit ans, Philippe Christanval est passé sur le plateau de la nouvelle émission Le Vestiaire diffusée sur SFR Sport. Aujourd’hui âgé de 38 ans, l’ancien défenseur central révélé par Monaco et passé par le FC Barcelone, Marseille et Fulham s’est confié au micro des champions du monde Franck Leboeuf et Emmanuel Petit.
L’ex international français (6 sélections entre 2000 et 2003) a livré deux anecdotes intéressantes révélant le caractère de Zinedine Zidane et Louis van Gaal, qu’il a respectivement côtoyés en Bleu et au Barça.
Christanval touché par Zidane
« Lors d’un Clasico, à Barcelone, on jouait bien entendu contre le Real. A la fin du match, je vais voir Zizou et je lui demande son maillot. Et lui me dit : « non, je suis désolé Philippe mais je l’ai déjà promis à quelqu’un. » Je lui dis qu’il n’y a pas de souci. Trois ou quatre jours après, je suis chez moi à la maison et je reçois un appel. Un numéro masqué. En général je ne réponds pas mais cette fois-ci j’ai répondu. C’était Zizou. J’étais vachement surpris parce qu’en plus je ne lui avais pas laissé mon numéro », a raconté Philippe Christanval.
« Il me dit : « désolé pour la dernière fois, je n’ai pas pu te donner mon maillot parce que je l’avais promis. Mais je vais prendre ton adresse et je t’enverrai mon maillot directement. » Et il l’a fait. Franchement, ça m’a touché », s’est-il remémoré avec émotion. S’il garde un bon souvenir de l’ancien numéro 10 des Bleus, ce n’est pas le cas en revanche de l’entraîneur Louis Van Gaal.
Van Gaal, le pire…
« Ma deuxième saison à Barcelone, on avait Van Gaal. Alors lui… Je n’ai jamais vu un entraîneur avec autant d’orgueil de toute ma vie. Lui, c’était le pire. On ne faisait que perdre et on se retrouve à jouer le Clasico à Madrid en étant quasi relégables. Les supporters de Madrid nous chambraient et on a perdu ce match, 2-0 je crois. Après on a joué à domicile et on a encore perdu », s’est-il souvenu.
Van Gaal pleurait comme un bébé
« Là, les dirigeants ont pris la décision de virer l’entraîneur. Il (Louis Van Gaal) nous a réunis dans le vestiaire, il a commencé à parler et à pleurer comme un bébé. Je l’ai regardé et je me suis dit : il est sérieux lui ? Il pleurait comme un bébé, vraiment comme un bébé ! Parce qu’il s’était fait virer. C’était bizarre parce qu’il y avait un contraste avec le gars sûr de lui, froid, dur. Et là d’un coup il s’est effondré », s’est étonné l’ex-défenseur.
Quelle a été la réaction de ses coéquipiers blaugrana ? « Pas un joueur n’est allé le consoler. A l’époque il faisait jouer tous les types de son pays (les Néerlandais), et bien il n’y en a pas un seul qui est allé le voir », a-t-il constaté.