L’ancien gardien de l’équipe de France, Bernard Lama a peu goûté les propos tenus par son coéquipier de l’époque, Franck Leboeuf.
Dix-huit après la bataille, les langues se délient… Après Franck Leboeuf, Bernard Lama a lui aussi exprimé son malaise vécu lors de la Coupe du monde 1998. Samedi, l’ancien défenseur central a avoué s’être senti très seul durant les trois jours qui ont précédé la finale remportée contre le Brésil (3-0), pour laquelle il était titulaire en raison de la suspension de Laurent Blanc.
Lama a vécu bien pire que Leboeuf durant le Mondial 1998
L’ex-gardien de but – qui était alors la doublure de Fabien Barthez en Bleu – lui a répondu sèchement. « S’il s’est senti seul, qu’est-ce que je devrais dire ? Moi, j’ai été accusé de ne pas vouloir jouer un match, les médias m’en ont mis plein la gueule et je ne suis pas sûr qu’il sache comment j’ai géré cette situation. Si Frank veut se plaindre ou pleurnicher, je le ramène à ce que moi j’ai dû endurer », a réagi Bernard Lama dans les colonnes de L’Equipe.
Pour Lama, Leboeuf aurait dû le dire en face
Cantonné au banc des remplaçants, l’ancien portier du PSG n’avait pas joué une seule minute lors de la Coupe du monde, Aimé Jacquet préférant titulariser Fabien Barthez lors des sept matchs disputés par les Bleus. « Je trouve ça dommage. France 1998, on se voit au moins une fois par an. S’il avait quelque chose à dire, c’était là qu’il fallait le faire. Sur un plateau télé, je ne vois pas l’intérêt », a-t-il conclu.
Pour rappel, Franck Leboeuf a déclaré sur le plateau de SFR Sport : « S’il y a un truc pour lequel je peux vous en vouloir, à vous les joueurs, c’est qu’il n’y a pas un mec qui est venu me voir pendant les trois jours pour me dire : ne t’inquiète pas, on a confiance. Je me suis senti tout seul comme une merde pendant trois jours durant lesquels tu entends : mais comment on va faire pour gagner sans Laurent Blanc. » Le prochain rassemblement de France 1998 devrait donc être l’occasion de s’expliquer pour tout ce beau monde.